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L’IMMOBILIER EN BREF, PERIPHERIE VALENTINOISE

Retrouvez les chiffres clés dans notre vidéo « l’immobilier en bref », commentés par François Augusto, notaire

ANALYSE DÉTAILLÉE DES MARCHÉS IMMOBILIERS DU SECTEUR DE LA PERIPHERIE VALENTINOISE

Découvrez le détail des prix, l’analyse et les conseils de François Augusto, dans notre vidéo « Bilan 2023 – Perspectives 2024 ».

La périphérie valentinoise, un secteur qui résiste

Dans le secteur de la périphérie valentinoise, c’est-à-dire la plaine qui s’étend sur le pourtour de Valence jusqu’au pied du Vercors, les prix des maisons ont stagné en 2023, avec une hausse médiane de seulement 1,3% pour atteindre 276 000 €. 

En revanche, les prix des appartements ont continué d’augmenter de 5%, pour atteindre un prix médian de 134 000 € réhaussant le prix du m² à 2030 €.

Le secteur de la périphérie valentinoise reste toujours le plus côté de la Drôme pour les maisons, mais pour les appartements, le secteur est supplanté par celui de Tain l’Hermitage pour la deuxième année consécutive.

Prix par ville

La situation est très hétérogène selon les communes, puisque certaines peuvent voir leurs prix monter ou baisser alors que seulement quelques kilomètres les séparent.

Ainsi Beaumont-les-Valence et Chabeuil ont connu une belle hausse de 10% et 5%, respectivement, tandis que Malissard et Saint-Marcel-Les-Valence ont connu une baisse de 6,6% et 7,7%, respectivement.

Bien que les maisons à plus de 300 000 € / 400 000 € soient toujours courantes dans le secteur y compris sur les communes en baisse de prix, elles ont connu ici une forte chute de leur volume de transactions comme au niveau national. 

En somme, le secteur est très hétérogène, mais les prix se sont globalement stabilisés en 2023, au moins en ce qui concerne les maisons individuelles. 

La hausse du prix des appartements peut quant à elle s’expliquer par la relative rareté de ces produits sur le secteur.

Sur la toute fin d’année on peut assister à une baisse des prix assez soudaine, mais qui arrive avec un an de retard. Si techniquement cela est lié à la baisse des volumes, elle-même liée à la hausse des taux d’intérêts depuis un an, cette latence peut s’expliquer par l’inertie du marché immobilier et la réticence des propriétaires à négocier leur prix à la baisse.

Toutefois cette baisse tardive intervient alors même que les raisons pour lesquelles elle aurait techniquement dû arriver sont en passe de disparaître.

La stabilisation des taux d’intérêts en principe prévue pour ce premier semestre et peut être même leur lente décrue à partir de la seconde partie de l’année, devrait probablement suffire à enrayer assez rapidement la baisse des volumes et cette baisse de prix tardive. Il ne serait pas étonnant que le marché se relance au printemps.

François AUGUSTO, Notaire

Les notaires de la Drôme dressent le bilan immobilier et commentent les prix dans les secteurs qui composent le département.

Retrouvez notre supplément « les marchés immobiliers drômois »