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Concubins, pacsés, mariés, comment protéger votre couple ?

Concubins, pacsés, mariés, comment organiser la protection de votre couple et de votre patrimoine !

Tout va pour le mieux dans votre couple et vous vous en réjouissez. Mais avez-vous envisagé le pire ? Un accident, une maladie et le décès de l’un de vous deux…Que vous soyez mariés, pacsés, concubins, il est souvent nécessaire de prendre des précautions juridiques, pour organiser la protection du « survivant » et améliorer les droits dans la succession.
Sans testament, pacsés ou concubins n’hériteront de rien !
Pour les couples mariés, un contrat de mariage, un aménagement du régime matrimonial ou une donation entre époux seront des protections supplémentaires pour augmenter les droits de l’époux dans la succession.

Vous n’êtes ni pacsés ni mariés, savez-vous que vous n’avez aucun droit ?

Il s’agit de la situation la moins sécurisante. En effet, vous êtes considérés comme « étranger » l’un envers l’autre. De sorte qu’en cas de décès vous n’hériterez pas de votre concubin ! Et si vous aviez l’idée de vous « protéger » par un testament, le survivant serait taxé de 60 % afin de pouvoir recueillir les biens légués !

Vous êtes pacsés, avez-vous rédigé un testament ?

Les partenaires bénéficient d’une exonération totale de droits de succession. Cependant, attention, le Pacs ne confère aucun droit successoral au partenaire. Il convient en conséquence de rédiger impérativement un testament afin de permettre la transmission de patrimoine à son profit. En présence de descendant(s) cette transmission doit être limitée afin de ne pas porter atteinte à leurs droits dans la succession.

Vous souhaitez vous marier, avez-vous pensé au contrat de mariage ?

Avez-vous besoin d’un contrat de mariage ? Selon votre situation personnelle, un contrat de mariage s’avère bien souvent nécessaire. En effet, le régime de la communauté légale réduite aux acquêts qui régit les mariages sans contrat n’est pas adapté à toutes les situations. Par exemple, si vous êtes chef d’entreprise, vous pouvez opter pour un régime de séparation de biens. Il est donc impératif avant votre mariage de consulter votre notaire qui vous conseillera au mieux sur le régime envisageable (séparation de biens, communauté…) et sur les aménagements possibles (préciput, attribution intégrale, etc…).

Vous êtes mariés, vous pensez être protégé mais savez-vous …. 

  • que vous pouvez augmenter la quote-part revenant au conjoint en cas de décès !

Il suffit pour cela de régulariser une donation entre époux. Certains vous diront que ce n’est pas utile ; Cependant, il peut être judicieux, selon la situation, d’opter pour une quotité plus importante que la quotité légale.

  • qu’en présence d’enfant d’une première union, la loi vous confère un droit d’UN QUART en PLEINE PROPRIETE des biens dépendants de la succession au conjoint et qu’en l’absence de descendant, et en présence d’ascendant, la loi leur confère un droit en PLEINE PROPRIETE, vous n’êtes dans ce cas pas seul héritier !

Vous pouvez pallier ces dispositions légales, mais il faudra impérativement régulariser un testament, une donation entre époux, ou modifier votre régime matrimonial.

Adapter le régime matrimonial

Il est toujours possible d’aménager votre régime matrimonial que vous ayez établi ou non un contrat de mariage. Un aménagement peut se révéler opportun pour la protection de votre conjoint ou pour une optimisation fiscale lors de votre décès.

Pensez à l’avenir de celui qui restera…la pension de réversion

Lorsqu’une personne décède, son conjoint survivant peut, sous certaines conditions, bénéficier d’une pension de réversion. Cette pension est destinée à garantir au survivant du couple un niveau de vie correct en lui versant une fraction de la pension principale dont bénéficiait ou aurait bénéficié son conjoint. Sans cette pension, notamment de nombreux conjoints n’ayant pas ou peu travaillé, ne pourraient subvenir à leurs besoins et se retrouveraient dans une très grande précarité. Mais attention cette pension n’est pas automatique. La pension de réversion est réservée uniquement aux conjoints à l’exception des concubins et des partenaires pacsés. Il faut donc avoir été impérativement marié pour pouvoir prétendre en bénéficier.

Mariés, pacsés, concubins : à chaque situation, sa solution. Faites le point avec votre notaire !

Jennifer PITARCH, notaire

Les abattements en cas de donation et succession

abattements donation succession

Donation ou succession, certaines situations donnent droit à certains abattements sous conditions. On vous éclaire sur le sujet de manière à vous permettre de savoir de quels abattements vous êtes en mesure de bénéficier.

Qu’est-ce qu’un abattement ?

La transmission des biens de son vivant ou en cas de décès  peut entrainer le paiement de taxes appelées droits de donations ou succession. Cette taxation n’est pas automatique puisqu’on déduit au préalable des abattements : l’abattement est une « réduction » appliquée sur la valeur d’un bien. Ce n’est que le montant  supérieur à l’abattement  qui sera taxé.

Quel est le montant de cet abattement ? Et dans quel cas s’applique t’il ?

Le montant de l’abattement dépend du lien de parenté entre donateur/défunt et donataire/héritier.

Certains abattements s’appliquent en cas de :

  • succession et de donation, 
  • succession uniquement, 
  • donation uniquement.

Montant en cas de donation et succession :

  • 100 000 € par parent et par enfant (enfant et ascendant également) 
  • 15 932 € entre frère et sœurs
  • 7 967 € entre oncle/tante et neveu/nièce

Montant en cas de succession :

  • 1 594 € entre personnes non parentes

Montant en cas de donation :

  • 31 865 € entre grands-parents et petits-enfants

Exemple : Mr et Mme X mariés sous le régime de la communauté, ont acquis un bien d’une valeur ce jour de 300 000 €. Ils décident d’en faire donation à leurs deux enfants en pleine propriété. Chacun des parents est donc propriétaire de la moitié du bien soit 150 000 €. Ils font chacun donation de cette part à leurs deux enfants soit  75 000 € par enfant. On applique l’abattement de 100 000 € par enfant et par parent (75 000 €  – 100 000 € ). Les enfant n’auront pas de droits de donations sur cette transmission .

Abattement supplémentaire pour les donations de sommes d’argent :

Il existe un abattement supplémentaire pour les donations de somme d’argent, qui est d’un montant  de 31 865 €.

Certaines conditions  cumulatives sont requises :
– Nature du bien : somme d’argent uniquement.
– Lien de parenté entre donateur et donataire :  parent/enfant, grands-parents/ petits enfant ; oncle tante / neveu nièce en l’absence d’enfant du  donateur.
– Moins de 80 ans pour le donateur.
– Majorité pour le donataire.

Abattement spécifique :

Les donations entre conjoint bénéficient d’un abattement de 80 724 €

Lorsque l’héritier ou le donataire est atteint d’un handicap  il est appliqué un abattement de 159 325 € pouvant se cumuler avec les autres  abattements mentionnés ci-dessus

Fréquence des abattements :

Tous les 15 ans les abattements peuvent être de nouveau appliqués pour de nouvelles donations.

Olivia DESCHAMPS, notaire.

Protection du conjoint marié en cas de décès

protection du conjoint en cas de décès

Après la douleur de la perte de son conjoint, vient le temps du règlement de sa succession. Même si aujourd’hui, la loi est relativement protectrice du conjoint, celle-ci peut s’avérer bien insuffisante dans de nombreux cas.

Protection du conjoint marié en cas de décès : que se passe-t-il si rien n’a été prévu ?

Il convient de distinguer plusieurs hypothèses :

  • Les époux n’ont pas d’enfant : le conjoint héritera de la moitié de la succession de son époux. Ses beaux-parents, s’ils sont en vie, héritent chacun d’un quart du patrimoine de leur enfant. En cas de prédécès d’un des parents du défunt ou des deux, sa part profite au conjoint.
  • Les époux ont des enfants uniquement communs : le conjoint aura le choix entre :
    *opter pour l’usufruit de la totalité du patrimoine de son époux, c’est-à-dire qu’il en a la jouissance (il continue notamment à habiter la maison, et les enfants ne peuvent pas lui imposer un partage de son vivant),
    *ou opter pour un quart en pleine propriété dans la succession de son époux. Cette option entrainera alors un partage des biens (immobiliers, comptes bancaires, etc …) avec les enfants.
  • Le défunt a des enfants d’une précédente union et éventuellement des enfants communs :
    La loi prévoit seulement la possibilité pour le conjoint d’hériter du quart en pleine propriété de la succession de son époux.
    Cette solution, prévue pour éviter de maintenir des relations patrimoniales avec des enfants d’une autre union, n’est pas immuable. En effet, les époux peuvent de leur vivant se consentir une donation entre époux, ou un testament.

Protection du conjoint marié en cas de décès : l’anticipation des droits du conjoint

L’actualité people brulante de ce début année, amène de nombreux couples à s’interroger sur les droits successoraux de leur conjoint, et à consulter leur notaire pour s’assurer que celui-ci sera bien protégé. Il n’est pas inutile de rappeler que cette protection se fait en parallèle de celle des enfants, qui bénéficiant d’une réserve héréditaire, ne peuvent bien sûr pas être déshérités en droit français.

Le principal outil, mis à la disposition des couples mariés, est la donation entre époux, encore appelée donation au dernier vivant. Elle s’appliquera dans toutes les situations ci-dessus, et pourra ainsi se substituer aux droits légaux du conjoint survivant.

Classiquement, la donation entre époux, peut prévoir de léguer à son conjoint les quotités suivantes :

  • la totalité du patrimoine en pleine propriété, si le défunt n’a pas d’enfant,
  • l’usufruit du patrimoine, même en présence d’enfant non commun,
  • un quart en pleine propriété et trois quarts en usufruit,
  • la quotité disponible, c’est-à-dire une quotité en pleine propriété (qui dépendra du nombre d’enfants du défunt).

La donation entre époux est un acte authentique, qui est signé par les deux époux, chez leur notaire.

Selon la situation des époux, leur notaire pourra également leur proposer la rédaction d’un testament, voire même un changement de régime matrimonial pour assurer au mieux la protection du conjoint survivant.

usufruit du conjoint survivant

Cécile SEIGNOVERT, notaire

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Pour éviter les conflits entre héritiers, préparez votre succession !

héritiers

Il faut penser à anticiper sa succession pour éviter les conflits en héritiers ! La nature humaine est ainsi faite que nous avons du mal à envisager notre disparition. Pourtant il est plus que conseillé d’en prévoir les conséquences pour ceux qui nous survivent !

Mieux votre succession sera préparée, plus vos héritiers seront apaisés !

Protégez votre conjoint

Bien sûr, votre conjoint figure parmi vos héritiers ! Il convient de s’assurer que les dispositions prévues par la loi permettent une protection efficace du conjoint survivant. Ce n’est pas automatique (notamment en présence d’enfant d’une précédente union). A défaut il conviendra soit de rédiger un testament, soit de régulariser une donation entre époux, afin que sans léser vos enfants, votre conjoint ne se retrouve pas démuni.

Et si vous craignez des conflits entre votre conjoint et vos enfants, vous pouvez procéder à un aménagement de votre régime matrimonial. Cela permettra d’augmenter les droits de votre conjoint au delà de ce que permet un testament ou une donation entre époux.

Évitez l’indivision entre héritiers

Lors de votre décès, votre patrimoine sera réparti entre les différents héritiers désignés par la loi : le conjoint, les descendants (enfant ou petit enfant), les père et mère, les frère et sœur…).

Or à défaut de testament, votre patrimoine sera réparti de manière indivise entre vos héritiers. Chacun recevra donc une quote-part indéterminée de la globalité. A défaut d’accord entre eux sur le partage des biens, ils seront contraints de les vendre afin de se partager le prix de vente.

Un testament vous permettra d’anticiper cette situation. En organisant vous-même la répartition de votre patrimoine entre vos différents héritiers, cela évitera de douloureuses discussions

Anticipez la transmission de votre patrimoine

Le recours à une donation vous permettra d’organiser de votre vivant la répartition de votre patrimoine entre vos héritiers. Vous pourrez ainsi répartir ce patrimoine en fonction des besoins de chacun et exposer à chacun les raisons de cette répartition.

Par ailleurs en conservant l’usufruit des biens donnés, vous en conserverez l’usage et la jouissance toute votre vie durant.

Minorez la fiscalité

Lors du décès les héritiers sont susceptibles de devoir des droits de succession. Ils varient en fonction de la valeur des biens reçus et du lien de parenté avec le défunt. Cette fiscalité peut être minorée en fonction de la manière dont le patrimoine est investi (contrats d’assurance-vie sous certaines conditions). Mais également en anticipant la transmission par le recours à une donation.

Votre notaire ne sait pas ce qu’il y a après la mort ! Mais il sait ce qu’il se passe pour ceux qui restent… N’hésitez pas à le consulter !

Etienne NALLET, notaire

Transmission, panorama complet des dispositions à prendre

transmission

Effectuer une donation (transmission anticipée de patrimoine) 

La donation ou la donation-partage est un moyen civil de transmettre, de son vivant, une partie de son patrimoine (bien mobilier, immobilier, somme d’argent…) tout en en profitant des dispositions fiscales en vigueur.

Transmission, à qui peut-on donner ? 

  • A son conjoint, aux membres de sa famille : l’incidence fiscale est différente selon le degré de parenté (enfant, petit-enfant, neveu…).
  • A des tiers : à des personnes physiques, des associations…
  • Le cas particulier de la donation entre époux : c’est une donation dont les effets ne se produiront qu’au décès du premier des époux. Elle permet d’augmenter les droits du conjoint survivant notamment en présence d’enfants issus d’unions différentes.

Transmission, combien peut-on donner ?

La donation ne doit pas porter préjudice aux héritiers dits « réservataires » : une partie du  patrimoine appelée « réserve héréditaire » leur revient légalement au moment du décès. Pour le reste du patrimoine, le donateur peut disposer librement d’une fraction de son patrimoine ce que l’on appelle « la quotité disponible ».

Réserve des enfants : elle dépend de leur nombre :
– Pour 1 enfant :  réserve globale  1/2 – quotité disponible 1/2
– Pour 2 enfants :  réserve globale  2/3 – quotité disponible 1/3
– Pour 3 enfants et + :  réserve globale  3/4 – quotité disponible 1/4

La réserve du conjoint : En l’absence de descendant, le conjoint est réservataire à hauteur d’un quart des biens de la succession.

Comment donner sans pour autant se démunir ? 

Diverses clauses peuvent être insérées dans un acte de donation afin de préserver les intérêts du donateur en fonction des circonstances mais aussi des objectifs personnels de chacun.

Transmission dans la concertation, le choix de la donation-partage

La donation-partage consiste à répartir, de son vivant, tout ou partie de ses biens entre ses héritiers. Elle réunit la famille autour d’un même acte, ce qui limite le risque de conflits ultérieurs. 

La donation-partage permet de gratifier simultanément chacun de ses enfants. S’ils sont mariés, les parents peuvent la consentir ensemble. Cette donation-partage conjonctive est désormais ouverte aux familles recomposées, de même qu’il est possible d’y associer ses petits-enfants, en « sautant » une génération.

La donation-partage est la voie royale pour anticiper et organiser la transmission de son patrimoine, de manière concertée avec ses enfants et en s’entourant des conseils d’un notaire.

L’un de ses principaux avantages est que, sous certaines conditions, les lots reçus par chaque donataire ne seront pas réévalués lors de la succession, même si leur valeur évolue. Imaginons qu’une fille reçoive de son père une somme d’argent qu’elle dépense en voyages tandis que son frère reçoit un appartement de même valeur, mais dont la cote augmente au cours des années suivantes. Avec la donation simple, au décès du père, le fils recevra une part d’héritage plus faible et pourrait même, dans certains cas, être contraint de verser une somme d’argent à sa sœur. Avec la donation-partage, la valeur des biens donnés au jour du partage est retenue lors de la succession : cette difficulté est donc évitée.

De plus, en intégrant les donations antérieures à la donation-partage, les parents peuvent « remettre les compteurs à zéro » et rétablir l’égalité entre leurs enfants.

Si l’équité doit prévaloir, les lots des héritiers ne sont pas nécessairement égaux. En effet, il est possible de rétablir l’équilibre par une soulte (somme d’argent que le plus avantagé verse à l’autre), ou même de privilégier l’un des enfants, avec l’accord de ses frères et sœurs. Il peut alors recevoir des biens supplémentaires « hors part successorale », ce qui signifie que ces biens sont pris sur la quotité disponible du donateur. La famille peut aussi convenir que l’égalité sera rétablie au décès.

La donation-partage a beaucoup d’atouts, mais les parents doivent veiller à ne pas se priver de ressources dont ils pourraient avoir besoin plus tard. Même s’ils conservent l’usufruit de certains biens, logement par exemple, dont ils conservent l’usage et les « fruits » (loyers…), ils n’auront plus la liberté d’en disposer à leur guise. Le notaire peut les aider à établir un bilan de leur situation patrimoniale et les conseiller utilement à cet égard.

Donation avec réserve d’usufruit

C’est un démembrement temporaire de la propriété. Elle permet au donateur de continuer à utiliser le bien donné, ou d’en percevoir les revenus (loyers d’un bien immobilier par exemple). Au décès, le donataire aura automatiquement la pleine propriété du bien sans formalité ni droit à payer.

La donation d’un bien entraine en principe le transfert irrévocable de propriété du bien au profit du donataire et par voie de conséquence le droit d’en disposer librement peut être assortie de clauses restreignant ce droit (interdiction d’aliéner ou d’hypothéquer).

La donation peut être aussi assortie d’obligations : versement par le donataire d’une rente viagère, assurer l’entretien d’un proche, transmettre plus tard le bien donné à une personne déterminée. En cas de non-respect de ces obligations, la donation peut être annulée.

Changer de régime matrimonial

Il peut être indiqué à un moment de sa vie de changer de régime matrimonial afin de s’assurer une meilleure protection, à soi-même ou à son conjoint. Ce changement de régime matrimonial est possible après deux ans d’application du régime matrimonial initial.

Réaliser un testament : modifier la répartition de sa succession

Le testament permet de matérialiser ses volontés. C’est un acte individuel qui est toujours révocable car il ne s’exécute qu’au décès du testateur. Afin que le testament ne puisse pas être contesté par les héritiers, il convient de tenir compte de la réserve héréditaire, c’est-à-dire que le testament doit respecter les droits des héritiers réservataires.

Créer une Société Civile Immobilière 

Une SCI permet la détention d’un bien immobilier par plusieurs personnes et peut faciliter la transmission du bien. Elle offre un avantage patrimonial car les parts d’une SCI peuvent être transmises partiellement par voie de donation de parts sociales permettant ainsi d’alléger les droits de succession.