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Hautes-Alpes Prix de l’immobilier : premier bilan et perspectives 2023

Bilan immobilier dans les Hautes-Alpes et perspectives 2023.

Est-ce le moment d’acheter dans les Hautes-Alpes ? Faut-il vendre en 2023 ? Quel impact du diagnostic de performance énergétique sur le marché immobilier ?

Le prix/m²  des appartements dans les Hautes-Alpes a augmenté de 12%, alors que le prix médian des maisons a progressé de 2%. Hervé Pace président de la Chambre des notaires des Hautes-Alpes dresse le bilan de l’immobilier dans les Hautes-Alpes et les perspectives 2023, au micro de la Radio Alpes 1 Alpes du sud

A écouter ici 🔊 

 

Télécharger L’Observatoire de l’immobilier des notaires des Hautes-Alpes

Prix des appartements anciens dans les Hautes-Alpes

Prix/m² : 2560 € +2,1%

  • Briançon : 2430 € + 7,2%
  • Montgenèvre : 4020 € -91%
  • Puy Saint Vincent : 2330 € +16,5%
  • Embrun : 2930 € 13,2%
  • Les Orres : 2830 € +12,9%
  • Risoul : 3570 € +16,7%
  • Vars : 3400 € +8,8%
  • Gap : 2250 € +9,8%
  • Orcières : 2390 € +14%
  • Dévoluy : 2310 € +14%

Prix des maisons dans les Hautes-Alpes

Prix médian : 234 800 € +2,1%

  • Briançon : 395 000 €
  • Embrun : 369 300 €
  • Chorges : 292 500 € +11,6
  • Gap : 310 000 € +5,2%
  • Grand Buech : 149 700 -2,1%
  • Veynes : 147 900 €

Prix des terrains dans les Hautes-Alpes

Prix médian : 280 000 € +15,9%  – 102 €/m²

  • Gap : 171 €/m²

Drôme Observatoire de l’immobilier des notaires – Bilan 2022 et perspectives 2023 dans la Drôme

Chaque année, l’Observatoire de l’immobilier de la Drôme présente les statistiques sur l’évolution du marché immobilier dans la Drôme. 

Les notaires de la Drôme dressent le bilan immobilier et publient les statistiques immobilières sur les six secteurs qui composent le département :

  • Valence et agglomération valentinoise
  • Périphérie valentinoise
  • Nord Drôme
  • Tain l’Hermitage et Romans
  • Diois, Vercors, Vallée de la Drôme
  • Plaine de Montélimar, Drôme provençale

Bilan 2022 et tendances 2023

L’analyse est basée sur les actes authentiques de vente, centralisées par les notaires, sur l’année écoulée. L’année 2022 rejoint l’année 2021 en termes de volume, nous franchissons une nouvelle fois la barre du million de transactions avec 1.116.000 ventes pour le territoire national. Nous restons donc encore bien au-dessus des records enregistrés avant la crise sanitaire. Rappelons-le, avant la Covid, les bonnes années se situaient entre 850.000 et 950.000 transactions.

Les raisons de ce phénomène de surchauffe auront été l’effet de rattrapage post-confinement et l’effet d’anticipation dans la prise de décision d’achat. La Covid ayant joué un rôle d’accélérateur. A cela ce sont ajoutés des taux d’intérêt historiquement bas.

Il convient toutefois de préciser que derrière ce score exceptionnel pour l’année prise dans son intégralité, nous constatons depuis septembre 2022 un retour à la normal, avec des volumes plus habituels : l’effet catalyseur de la sortie de crise sanitaire s’estompe et les taux d’intérêt remontent.

Sur certains secteurs du territoire national, notamment les grandes villes (PARIS, LYON), mais aussi certaines villes préfectorales, le retour à la normal est plus brutal.

Dans ces villes, les primo-accédants se voient peu à peu exclus du marché. En effet, les prix médians du mètre carré très élevés avaient déjà pour effet d’en exclure une partie, la remontée des taux et la bonne progression des prix de ces deux dernières années, ont fini par avoir raison des primo-accédants pour ces secteurs tendus.

En Drôme, nous ne ressentons pas ce phénomène de blocage, les prix médians du mètre carré, qui ont certes augmentés, restent à des niveaux qui n’excluent pas l’accès au marché, et ce malgré la remontée des taux.

La disparition de l’effet « sortie de crise sanitaire » et un accès au crédit devenu plus compliqué, devraient entraîner une restructuration du marché, pour revenir à un niveau habituel de transactions.

Ce phénomène entamé à la fin de l’été ne joue pas encore sur les prix.

En effet, les prix continuent d’augmenter, même si l’on constate depuis plusieurs mois un ralentissement dans la hausse des prix : les prix augmentent toujours, mais moins vite.

Cela se ressent sur le terrain, avec le retour de la négociation. L’acquéreur a à nouveau son mot à dire.

On note également que la performance énergétique joue désormais un rôle primordial dans cette négociation.

Indice des prix immobiliers

Au niveau des indices des prix on constate encore à la fin 2022, de très bonnes performances, et une évolution départementale légèrement plus soutenue que le reste de la province avec :

  • APPARTEMENTS ANCIENS : Province +6,6% ; Drôme +8,6%
  • MAISONS ANCIENNES : Province +7,3% ; Drôme +7,7 %

Pour le département de la Drôme

L’indice des prix a augmenté de +26 % en 4 ans tant pour les appartements anciens que pour les maisons anciennes.

Afin de donner la tendance pour le début de l’année 2023 nous pouvons nous tourner vers les Indices Avancées du Marché Immobilier (IAMI) basés sur les avant-contrats, qui pour le premier trimestre laissent apparaître une légère contraction des prix.

Johan MONTBARBON, notaire à VALENCE, Directeur de l’Observatoire de l’Immobilier de la Drôme, Membre de l’IAMI

 

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L’analyse est basée sur les actes authentiques de vente, centralisées par les notaires, sur l’année écoulée. On rappellera en préalable que le notariat approvisionne les données statistiques immobilières de manière obligatoire. Et cela chaque jour à travers tout le territoire national. Il s’agit donc de 16.800 notaires qui s’y consacrent quotidiennement. 

De cette base de données vont être établies par le NOTARIAT avec l’aide de l’INSEE les statistiques proprement dites. On rappellera en préalable que le notariat approvisionne les données statistiques immobilières de manière obligatoire. Et cela chaque jour à travers tout le territoire national. Il s’agit donc de 16.800 notaires qui s’y consacrent quotidiennement. De cette base de données sont établies par le NOTARIAT avec l’aide de l’INSEE les statistiques proprement dites.

 

 

Périphérie valentinoise prix de l’immobilier – Observatoire de l’immobilier des notaires de la Drôme

Prix immobilier dans la périphérie de Valence – bilan 2022 perspectives 2023

La périphérie valentinoise est constituée par les communes situées sur le pourtour de la Rocade de Valence.

Ce secteur a continué de connaître une forte augmentation des prix en 2022, tant sur les maisons avec un prix médian en hausse de 5% que pour les appartements avec une hausse de plus de 6%.

Prix des maisons et des appartements dans la périphérie valentinoise

Il s’agit toujours du secteur le plus coté de la Drôme pour les maisons avec un prix médian de 273.000 €,  mais plus pour les appartements où le prix médian de 132.000 € est cette année surpassé par le secteur de Tain l’Hermitage.

Au niveau des communes on observe des évolutions très diverses puisqu’on retrouve des communes où les prix sont en forte hausse comme sur Etoile-sur-Rhône avec une hausse de plus de 15% ou Malissard qui devient la commune la plus cotée du secteur et la troisième du département avec une hausse de 11%.

Tout comme on retrouve des communes en forte baisse comme Montélier qui perd son titre de commune la plus cotée de la Drôme avec une chute de 14% ou même Montmeyran qui connait une forte baisse de 17%.

Les maisons à plus de 300.000 € ou même 400.000€ sont de plus en plus courantes dans le secteur, comme c’est devenu le cas depuis 2020.

Par ailleurs, on observe toujours des maisons se vendre à plus de 500.000 € ce qui était rarissime avant la crise sanitaire.

François AUGUSTO, notaire

 

Tain et Romans prix de l’immobilier – Observatoire immobilier des notaires de la Drôme

Prix de l’immobilier dans les secteurs de Tain et Romans, bilan 2022 et perspectives 2023

Les secteurs TAIN-ROMANS correspondent sur le plan géographique à la grande périphérie NORD et NORD EST de VALENCE, c’est ce qu’on appelle la Drôme des Collines avec un bassin de vie de 90.000 habitants environ.

A l’exception des terrains à bâtir, on constate une croissance à deux chiffres pour les appartements et les maisons sur ces deux secteurs. On reste toutefois dans la moyenne des prix médians du département de la Drôme d’une manière générale.

Prix des appartements

Pour le secteur de Romans : hausse du prix médian de +13,7%, soit un prix médian de 1630€/m²

Pour le secteur de Tain : hausse du prix médian de +15,2%, soit un prix médian de 2050€/m²

Prix des maisons

Pour le secteur de Romans : une hausse du prix médian de +12,7%, soit un prix médian de 245.000 €

Pour le secteur de Tain : une hausse du prix médian de +11,1%, soit un prix médian de 238.000 €

Prix des terrains à bâtir

Pour le secteur de Romans : à une hausse du prix médian de +8,2%, soit un prix médian de 82.000 €

Pour le secteur de Tain : à une chute du prix médian de -17,9%, soit un prix médian de 64.700 €

En termes de volume de vente, c’est la ville de Romans qui absorbe les plus gros volumes avec à peu près huit fois plus de ventes que dans les autres communes du secteur TAIN –ROMANS.

Historiquement, le Sud du département a toujours été plus onéreux que le Nord, mais depuis quelques années, lentement mais sûrement, on assiste à une réduction des écarts des prix médians sur tout le département et essentiellement en raison des prix prohibitifs du secteur Lyonnais qui pousse les citadins à un exode vers des secteurs plus abordables.

Quentin Sorrel, notaire

 

Drôme provençale Montélimar plaine prix de l’immobilier – Observatoire immobilier des notaires de la Drôme

Prix immobilier dans la plaine de Montélimar et la Drôme provençale, bilan 2022 et perspectives 2023

Le Secteur de la Plaine de MONTELIMAR et de la DRÔME PROVENCALE sont composés de la partie de notre département située au Sud de Montélimar et s’étendant à l’Est jusqu’au Baronnies.

Tendance générale dans ces secteurs sur 2022

Nous avons pu constater un volume de transaction en 2022 équivalent à celui de 2021, c’est-à-dire une année record en volume de transactions sur les 20 dernières années.

Sur la chronologie de 2022 : retenons que cette année a été très dynamique, et ce tout au long de l’année, pour commencer à ralentir doucement au cours du quatrième trimestre.

Les prix, quant à eux ont continuer à s’envoler. Cette euphorie irrationnelle peut s’expliquer par la poursuite du besoin croissant des populations urbaines et péri-urbaines de marquer un changement dans leur mode de vie tant sur le plan personnel que professionnel, et par le recours au télétravail, désormais incontournable dans la plupart des entreprises.

Ce dynamisme a par ailleurs été encouragé et soutenu par les faibles taux d’intérêts des prêts immobiliers accordés jusqu’en fin d’année 2022.

La hausse des transactions s’est, cette année encore, traduite par une hausse des prix sur les secteurs de la Plaine de MONTELIMAR et de la DRÔME PROVENCALE, quels que soit la typologie des biens vendus.

Prix des appartements anciens

Sur la plaine de Montélimar : les prix se sont emballés avec une augmentation de 11,2 %

En Drôme Provençale : même tendance avec une augmentation moyenne des prix de l’ordre de 9%

La majeure partie des transactions est, comme à l’accoutumée, constituée par les ventes de T3/T4.

Prix des appartements neufs

Tendance des prix sur la plaine de Montélimar : léger recul de l’indice des prix de 2,8 % avec un prix médian de 2.750 € / m² soit une diminution de 50 € sur un an, la plupart des transactions recensées étant en effet des queues de programme.

Prix des maisons anciennes

Sur la Plaine de Montélimar : Augmentation de l’indice des prix de 3,3 %. Pour acheter une maison ancienne de 110 m², il aura fallu débourser l’an passé 240.000 € en moyenne sur l’ensemble du secteur, les prix allant même jusqu’à 300.000 € sur des communes comme SAUZET ou MONTBOUCHER SUR JABRON.

En Drôme Provençale : Très forte augmentation de l’indice des prix de 10,8 %, la plus grosse part des ventes a été constituée par des maisons de 100 m² à 150 m² avec un peu de terrain qui se sont négociées dans une gamme de prix allant de 180.000 à 500.000 € suivant l’attractivité des communes.

DONZERE et PIERRELATTE pour les communes les moins attractives et SUZE LA ROUSSE, NYONS et GRIGNAN en haut de tableau.

Prix des maisons neuves

Pour la plaine de Montélimar : Quasi stagnation des prix sur un an avec un prix médian toujours aux alentours de 2.400 € / m².

En ce qui concerne le secteur de la Drôme Provençale : Augmentation des prix de l’ordre de 8 % par rapport à l’an dernier avec un prix médian de 2.450 € / m²

Prix des terrains à bâtir

Sur la plaine de Montélimar, les prix affichés en 2022 ont eu tendance à stagner par rapport à 2021 (220 €/m² en moyenne) mais avec des terrains toujours plus petits (autour de 400 m² l’an passé)

En Drôme Provençale : Après une reprise de l’indice des prix à la hausse amorcée en 2021, l’année 2022 a été marquée par une forte augmentation des prix de 9.5% en moyenne.

Sur ce secteur, les prix affichés en 2022 étaient de 130 € / m² sur des communes comme DONZERE ou PIERRELATTE pour grimper jusqu’à 160 € / m² sur SAINT PAUL TROIS CHATEAUX.

La part de marché constituée des ventes de terrains de moins de 600 m² demeure encore largement majoritaire.

Perspectives 2023

Même si les secteurs de la Plaine de Montélimar et de la Drôme provençale restent très attractifs, les français doivent faire face au durcissement réel des conditions d’octroi des prêts immobiliers (hausse des taux bancaires, nouvelle norme HCSF pour le calcul du taux d’endettement), à l’inflation galopante, et au climat de morosité ambiante sur fond de guerre en Ukraine et de réforme des retraites…

Tous ces facteurs, condensés sur une période réduite, ne peuvent avoir qu’un effet délétère et laissent à penser que l’année 2023 sera une année de retour à la normale en termes de volumes de transactions, marquée par de brusques ralentissements, comme celui que nous pouvons d’ailleurs observer dans nos Offices depuis le début de cette année.

Ce ralentissement devrait en toute logique faire fléchir l’indice des prix relevés ces dernières années.

Une chose semble néanmoins certaine, plus on descendra vers le Sud de la Drôme, plus les prix resteront importants.

Antoine BROUARD, notaire

Nord Drôme prix immobilier – Observatoire immobilier des notaires de la Drôme

Prix immobilier dans le secteur Nord Drôme, bilan 2022 et perspectives 2023

Il s’agit d’un secteur essentiellement rural, qui comprend les communes de Saint Rambert d’Albon – Anneyron au Nord, Hauterives à l’Est, Saint Vallier, Saint Donat sur l’Herbasse au Sud.

Quelle tendance globale : en chiffres une légère augmentation des volumes des ventes en 2022 par rapport à 2021, ce qui montre toujours un attrait pour ce secteur. En effet, traditionnellement il s’agit d’un marché qui séduit une clientèle locale, mais également de plus en plus d’urbains à cause de la crise sanitaire et donc du désir de s’excentrer, les contraintes en termes de transport n’étant plus problématiques grâce au télétravail.

En termes de chiffres en fonction de la catégorie des biens :

Prix des appartements dans le nord Drôme

On constate pour les appartements anciens une hausse significative de plus de 16 % sur l’ensemble du secteur, avec un prix médian de 1410 € du m², soit un prix médian pour les appartements de 3 pièces (qui représentent un volume de ventes des plus important) de 105.000 €.

Concernant la commune de ST VALLIER, la plus représentative du secteur pour ce type de bien, on constate une augmentation de 14,4 %, avec un prix médian du m² pour un trois pièces de 1.000 €, soit un prix médian de 69.000 €.

Le marché des appartements neufs est inexistant pour ce secteur.

Prix des maisons dans le nord Drôme

Le marché le plus représentatif du secteur, soit l’habitat individuel ancien avec un volume des ventes de 538, a connu une hausse modérée de 5 % sur l’ensemble. Ainsi, une maison de 5 pièces avec une surface de terrain médiane de 800 m² présente un prix médian de 220.000 €.

Pour aller plus en détail, la commune de SAINT DONAT SUR L’HERBASSE enregistre une hausse plus importante que le reste du secteur, soit 13,1 % soit un prix avoisinant pour une maison de 5 pièces de 270.000 €. Les communes d’ANNEYRON et SAINT UZE ont, en revanche, constaté une baisse du prix médian du m² entre -0,9 et -3,2 %.

Le marché de l’habitat individuel neuf : affiche un prix médian de 236.000 € pour une surface de construction médiane de 101 m² et un terrain d’environ 520 m².

Prix des terrains à bâtir dans le nord Drôme

Les terrains à baîtir se raréfient, mais la demande reste forte pour ce type de bien. S’agissant des terrains d’une surface de moins de 600 m², les prix ont connu une baisse, tandis que pour les surfaces de 600 à 900 m², les prix ont légèrement augmentés. Pour des surfaces plus importantes, les prix ont baissé, ce qui se traduit par une baisse médiane de l’ensemble de 4,6 %.

En conclusion : Les prix se tiennent en progression en 2022 dans le secteur Nord Drôme, avec un déséquilibre entre l’offre et la demande qui reste fort, notamment pour les maisons individuelles.

Silvia COSTAN, notaire

 

 

 

Vallée de la Drôme Vercors Diois prix immobilier – Observatoire immobilier des notaires de la Drôme

Prix de l’immobilier dans le Vercors et Diois, bilan 2022 et perspectives 2023

Si l’on devait s’en tenir aux seules impressions, on pouvait s’attendre à constater une augmentation spectaculaire de l’indice médian des prix des maisons anciennes ; tant nous avions le sentiment  d’une augmentation déraisonnée des prix pratiqués. Fort heureusement les statistiques permettent de relativiser un peu ce que nos sensations nous laissent imaginer ; et nous ramener vers un peu de raison (ou un peu moins de déraison).  Il s’agit de mon secteur d’exercice, où le marché des maisons anciennes prédomine largement.

Prix des maisons anciennes dans le Vercors et Diois

Hormis les maisons de ville ou village, les biens se trouvant en périphérie se destinent généralement au marché des résidences secondaire. C’est-à-dire à destination d’acquéreurs ayant généralement un potentiel financier bien supérieur aux résidents actuels.

Il faut admettre que l’augmentation du prix médian a été important à DIE : de l’ordre de 14,4%. La maison médiane est vendue au prix de 215 000 €, pour 98 m² de surface habitable et environ 370 m² de terrain. Puisqu’il n’y a pas de distinction parmi les biens dans les statistiques présentées, on peut imaginer que pour certains biens attractifs, l’augmentation du prix médian a été bien supérieure aux 14,4% annoncés, ce qui permettrait peut-être de réconcilier les données statistiques avec les impressions des notaires. Comme toujours la ville de DIE connaît des prix supérieurs au secteur du Diois (augmentation de 6,2 % du prix médian, soit 180 000 €). L’augmentation du prix médian dans le Vercors a été aussi supérieure à 10 % (de l’ordre de 13,4%).

Prix des terrains à bâtir dans le Vercors et Diois

Les terrains à bâtir sont plutôt rares dans le secteur. Il s’agit donc d’un marché très marginal.

Dans le Diois, le prix médian est de 63.400 €, soit 81 € par m². Ce qui est bien inférieur aux 128 € que l’on constate dans le département. La surface médiane est aussi supérieure à la moyenne départementale, soit de l’ordre de 850 m².

Dans le Vercors le prix médian est de 65.500 € (soit à peu près identique à celui du Diois) ; mais le prix au m² est inférieur (60 €, pour un terrain de 1040  m²).

Le panier est donc à peu près similaire dans le Diois et le Vercors, mais le terrain est d’une surface plus importante dans le Vercors.

Prix de l’immobilier dans la vallée de la Drôme

La tendant est à peu près similaire pour l’ensemble des biens.

Les maisons anciennes ont subi une augmentation du prix médian de 9,8%, pour atteindre 242.700 €.

Les appartements anciens ont vu le prix médian augmenter de 7%, pour atteindre 118.800 € (1680 € au m²).

Les terrains à bâtir ont atteint un prix médian de 77.000 €, soit une augmentation de 8,8%.

Frédéric SANNIER, notaire

 

Valence agglomération prix de l’immobilier- Observatoire immobilier des notaires de la Drôme

Les prix de l’immobilier dans l’agglomération valentinoise, bilan 2022 et perspectives 2023

Pour l’agglomération valentinoise, l’année 2022 aura été marquée une nouvelle fois par une forte progression des prix tant pour les appartements anciens que pour les maisons anciennes. Même si nous ressentons un ralentissement dans l’augmentation des prix depuis septembre et un retour de la négociation en fin d’année.

Prix des appartements dans l’agglomération valentinoise

Les appartements anciens progressent de + 9,8 % pour la commune de Valence avec un prix médian de 1960 €. Pour mémoire en fin 2020 nous étions à 1610 € du mètre carré soit une progression en deux ans de près de + 22 % !

Au niveau des quartiers : le centre-ville continue à avoir le vent en poupe avec + 11,2 % en une année et un prix médian à 2060 € du mètre carré ;

De la même manière, le quartier situé entre la rue des Alpes et l’avenue de Romans continue sa progression avec environ + 10% et un prix médian s’établissant désormais à 2010 € du m². Soit une augmentation en deux ans de 30%, qui consacre ainsi la plus forte progression durant cette période.

Ces chiffres s’expliquent par les effets positifs de la politique menée par la Ville depuis plusieurs années ayant abouti à une amélioration de ces quartiers ; mais également en raison d’un bon renouvellement du parc immobilier ces dix dernières années. (la notion d’ appartements anciens correspondant à des  immeubles de plus de 5 ans.)

La plus forte progression en une année revient au quartier englobant les avenues de Victor Hugo et de Maurice Faure avec + 12 %.

La commune de Bourg-les-Valence affiche quant à elle un prix en léger retrait par rapport à Valence avec une médiane s’établissant à 1660 €.

Prix des maisons anciennes dans l’agglomération valentinoise

Le prix médian des maisons anciennes a continué sa progression en 2022.

Toutefois la hausse a été moins marquée que pour les appartements anciens.

La Ville de Valence progresse de + 3,7 %, ce qui est bien loin des 10 % de progression constatés pour les appartements anciens. La médiane se situe à 245.000 € pour la commune de Valence.

On se souviendra qu’à la sortie du confinement les maisons anciennes étaient beaucoup plus dynamiques que les appartements.

Le retour vers un marché plus sage semble commencer par ce type de bien. On notera toutefois, la forte progression, une fois de plus, pour le quartier situé entre la rue des Alpes et l’avenue de Romans avec + 13,5 % et un prix médian s’établissant à 255.000 €.

Les prix médians les plus hauts restent, une nouvelle fois constatés au sein du quartier de Châteauvert, avec 308.800 € de médiane.

Il faut globalement relativiser l’ensemble de ces fortes progressions (maisons et appartements anciens), car depuis septembre 2022 un ralentissement dans l’augmentation des prix est constaté, ainsi qu’un retour à la normale des volumes de vente. Ce ralentissement est dû à la fin de l’effet catalyseur de la crise sanitaire mais aussi à la remontée progressive des taux d’intérêts.

Les indices avancés du marché immobilier (IAMI) basés sur les avant-contrats annoncent d’ailleurs une légère contraction des prix pour ce début d’année 2023.

Prix des appartements neufs dans l’agglomération valentinoise

Les Appartements neufs ont eux aussi progressé, leurs prix dépendent bien évidemment du standing de l’immeuble, la médiane se situant aujourd’hui entre 3.600 € et 3.900 € du mètre carré.

Le secteur du neuf a été particulièrement chahuté cette année, en raison d’une augmentation irraisonnée des matières premières et des services. Certains promoteurs préférant retarder leur projet, plutôt que de prendre le risque de travailler à perte.

Johan Montbarbon, notaire

L’immo en vue – l’évènement immobilier : analyse des marchés immobiliers de l’Isère

L’immo en vue – L’évènement immobilier en Isère

Le 30 mars prochain, pour la 3ème édition de l’Immo en vue, la Chambre des notaires de l’Isère dressera le panora­ma de l’immobilier en Isère.

« Le pre­mier volet de la conférence L’lmmo en Vue sera consacré à la restitution des données de l’Observatoire de l’immobilier des notaires de l’Isère par quatre notaires locaux : Clé­ment Dubreuil, Nicolas Julliard, Moréna Pa­get et Jean-Philippe Pauget. Ces données se fondent sur les actes authentiques de vente signés au cours de l’année 2022. Le second volet portera sur le recueil des analyses des acteurs du marché immobilier, autour d’une table ronde animée par Les Affiches de Gre­noble et du Dauphiné », précise Maître Auré­lie Bouvier, notaire, déléguée régionale à la communication.

L’immo en vue se penchera également sur la problématique du mal logement avec la participation de l’association Un Toit pour tous, qui apportera son éclairage sur le contexte en Isère et les dispositifs de lutte.

 

Sur inscription – cliquer ici

 

Suivre la conférence en live ici

9h40 – L’Observatoire de l’immobilier des notaires de l’Isère 
  • Évolution des prix et analyses par secteur, tendances du marché et perspectives.
  • Lutter contre le mal logement, avec la participation de l’Association un toit pour tous.
  • Questions/Réponses
11h00 – La Table-ronde du marché de l’immobilier des Affiches avec la participation des acteurs immobiliers et élus
  • Décryptage des tendances et enjeux de l’immobilier à travers cinq thématiques : marché immobilier de la location, construction, foncier, logements sociaux, financement.
  • Questions/Réponses

 

Un marché porté par la demande et… l’attentisme

L’année 2022 fait suite à une année 2021 ex­ceptionnelle par le volume de transactions, marquée par le rattrapage lié à la pandémie du Covid. « L’année 2022 est restée globale­ment dynamique même si l’on observe à l’automne un ralentissement du nombre de transactions » relève Maître Stanislas Dufresne, notaire, président de la chambre des notaires de l’Isère. « Le marché reste porté par une demande importante, mais il y a davantage d’attentisme. Les acquéreurs achètent moins rapidement, et négocient. Autre spécificité de l’année écoulée, le mar­ché s’est révélé moins accessible aux pri­mo-accédants. Les acquéreurs, qui dis­posent de peu d’apport personnel, rencontrent davantage de difficultés à obte­nir un prêt, atteignant la limite du taux d’usure. Malgré tout, l’immobilier reste une valeur refuge », note Maître Stanislas Dufresne.

 Des dynamiques de marché disparates

Ainsi, au vu des données de l’Observatoire de l’immobilier des notaires de l’Isère, on ne constate pas de baisse de prix, mais les dy­namiques de marché sont disparates selon les territoires. Le ralentissement est plus important en ville qu’en secteur périurbain ou à la campagne. La demande de maisons est forte, et leurs prix ont continué d’aug­menter : + 8,1% en Isère pour les maisons anciennes, et + 6,2% pour les apparte­ments. Le marché du neuf, quant à lui, a en­registré une hausse globale de 4,3% des prix de vente. Les ménages ne souhaitent pas être isolés, préfèrent bénéficier des ser­vices, mais plus proches de la nature, dans un cadre de vie moins stressant que la ville. Les communes périurbaines proches de la métropole grenobloise, qui offrent ce type d’environnement, demeurent attractives et voient leurs prix augmenter. On constate aussi des hausses dans les centralités pé­riurbaines, qui bénéficient également de projets de revitalisation.

Le télétravail rend la proximité du lieu de tra­vail moins décisive dans les choix. Toute­fois, les secteurs qui créent de l’emploi, comme la ville de Crolles dans le Grésivau­dan, témoignent d’un marché immobilier plus dynamique. De même, malgré la pers­pective de raréfaction de la neige, les sta­tions de ski restent un marché porteur, en volume de transactions et en prix.

En 2022, la problématique énergétique se dégage. Les acquéreurs sont beaucoup plus attentifs au Diagnostic de performance énergétique (DPE). A la fois les bailleurs, dont l’inquiétude porte sur les passoires énergétiques qui peuvent être retirées de la location, mais également les propriétaires occupants compte-tenu de la hausse du coût de l’énergie et des difficultés de re­vente. De fait, le prix d’acquisition tient compte des travaux de rénovation ther­mique à réaliser.

En conclusion, l’année 2023 pourrait connaître un ralentissement plus prononcé du marché immobilier du fait de la conjonc­ture économique (accroissement des taux de crédit et de l’inflation notamment) et du climat international délétère. Mars 2023 devrait être décisif dans la trajectoire que prendra le marché.

Acheter un terrain : étapes, délais, points de vigilance

Tout ce qu’il faut savoir avant l’achat d’un terrain à bâtir

Article publié dans le magazine Les Affiches de Grenoble et du Dauphiné, rubrique L’Etude des notaires.

Achat d’un terrain diffus / Achat d’un terrain en lotissement.

L’achat d’un terrain à bâtir isolé appartenant à un particulier ne vous apportera pas les mêmes garanties que l’achat d’un terrain en lotissement. En effet, un particulier n’a notamment pas d’obligation de bornage alors que l’achat d’un terrain en lotissement imposera au vendeur de vous remettre un plan de bornage afin de vous garantir la superficie dudit terrain et ses limites. Aussi, dans le cas de l’achat d’un terrain à bâtir isolé, si vous souhaitez un bornage afin de positionner correctement votre future construction, vous pourrez solliciter la réalisation d’un bornage contradictoire mais à vos frais (sauf à le négocier aux frais du vendeur, mais il n’aura aucune obligation d’acceptation).

Par ailleurs et alors qu’un terrain en lotissement sera viabilisé en limite de parcelle par le vendeur, un particulier n’a aucune obligation à ce sujet. Aussi, il conviendra, si le terrain est vendu viabilisé par un particulier, de s’assurer qu’il est bien desservi en limite de propriété par l’ensemble des réseaux (ce qui est rarement le cas). Et à défaut de faire le point sur la réalisation de cette viabilisation (points de raccordement, gravité, servitude éventuelle nécessaire, etc.) et surtout sur le coût de cette viabilisation, qui peut représenter un budget non négligeable.

Enfin, la signature d’une promesse de vente d’un terrain diffus ne vous ouvrira pas de délai de rétractation, contrairement à l’achat d’un terrain en lotissement. Veillez donc à prendre le temps de bien relire la promesse de vente et à ne signer que si tout est parfaitement clair pour vous !

Avant de commencer vos recherches.

Même si vous risquez d’être fort surpris, la première chose à faire n’est pas de trouver un terrain (sauf à avoir un budget illimité…).

Tout d’abord, l’une des premières choses à faire avant de s’engager dans l’achat d’un terrain à bâtir, c’est de voir son banquier… En effet, il est important de connaître sa capacité maximale d’emprunt afin de déterminer son budget maximum achat et construction (y compris les différentes taxes, les viabilisations, les aménagements intérieurs, etc.).

Vous pourrez ensuite contacter des constructeurs et/ou architectes afin de déterminer vos souhaits (superficie, matériaux, dépendances, annexes, etc.) et le budget afférent.

À ce sujet, plusieurs types de constructions peuvent être envisagés :

– L’auto construction ou la construction par l’intermédiaire d’un architecte. Attention dans ce cas à ce que votre banque accepte de vous prêter sans assurance dommage ouvrage ;

– Le contrat de construction de maison individuelle (CCMI). Ce type de contrat facilite vos démarches, étant géré par un professionnel.

C’est alors que vous pourrez commencer à chercher un terrain qui correspond à vos attentes et à votre budget.

Avant de vous engager.

Avant de vous engager, il est important de vous informer sur les risques naturels.

Si le terrain se trouve en zone moyennement ou fortement exposée au phénomène de retrait-gonflement des argiles, une étude de sol G1 devra vous être fournie par le vendeur. Il est à noter qu’en dehors de ces zones, votre vendeur n’aura aucune obligation de vous fournir une quelconque étude de sol. Dans ce cas, on le verra un peu plus loin, nous ne pourrons que vous conseiller de la réaliser à vos frais afin de vous assurer de la qualité du terrain acheté.

Par ailleurs, un terrain en zone violette nécessitera des contraintes de constructions très importantes et potentiellement très onéreuses et une zone rouge interdira toute construction.

Vous trouverez parfois ces informations en ligne sur les sites internet des mairies. À défaut, il conviendra de contacter le service urbanisme de la mairie afin d’obtenir ces informations.

Vous profiterez de ce contact pour obtenir les informations concernant la constructibilité du terrain. À ce sujet, les règles seront différentes selon que la commune dans laquelle vous achetez le terrain est soumise :

– au règlement national d’urbanisme (RNU), ce qui vous imposera de respecter le Code de l’urbanisme ;

– ou à un plan local d’urbanisme (PLU), ce qui vous imposera de respecter le règlement de zone.

Avant de signer la promesse de vente.

Comme nous l’avons vu précédemment, la signature d’une promesse de vente hors lotissement vous engage sans délai de rétractation. Vous serez cependant couvert par les conditions suspensives d’obtention d’un permis de construire et d’un financement, mais il conviendra de veiller à une rédaction conforme à vos projets.

Il conviendra à ce sujet, que vous achetiez en ou hors lotissement, de fournir à votre notaire préalablement à ladite signature :

– la surface de plancher maximum envisagée et les annexes éventuelles envisagées pour la construction à édifier ;

– la date à laquelle vous vous engagez à déposer votre demande de permis de construire ;

– le montant et la durée maximum de prêt envisagé, le cas échéant. Il est important que ces données concernent tant l’achat du terrain que la construction envisagée (y compris les taxes, viabilisations, assurance construction éventuelle, etc.).

Par ailleurs, il est important que votre promesse de vente comporte une condition relative à une étude de sols (indépendamment de l’éventuelle étude G1 susvisée), afin de bénéficier d’une porte de sortie pour le cas où cette étude révèle la nécessité de travaux très importants (pieux, radiers, etc.). En effet, une fois le terrain acheté, vous n’aurez plus de recours contre votre vendeur, sauf à ce qu’il ait lui-même enterré des déchets sur le terrain. Mais dans ce cas, il faudra pouvoir prouver que ces déchets étaient déjà sur le terrain avant votre achat et que vous ne les y avez pas mis vous-même…

Entre la promesse de vente et la vente.

Une fois la signature de la promesse de vente réalisée, il convient d’agir pour optimiser les délais. Bien souvent, les acquéreurs ont l’impression que les délais prévus à la promesse de vente sont larges. Or, chaque démarche nécessite un travail important et vous pourrez être surpris des délais nécessaires à l’obtention de votre permis de construire et de votre offre de prêt.

Tout d’abord, il est important avant d’engager rapidement l’étude de sol. Cette étape vous permettra de déposer une demande de permis de construire tenant compte des éventuels aléas du terrain.

Il convient ensuite de déposer votre demande de permis de construire. La mairie bénéficiera alors d’un délai d’un mois pour solliciter des pièces complémentaires. À défaut d’une telle demande reçue dans le délai d’un mois de la demande de permis de construire, la mairie a deux mois, à compter de la demande de permis, pour délivrer le permis de construire ou le refuser.

En cas d’obtention, il faudra sans délai afficher le permis de construire sur le terrain et faire constater cet affichage par un huissier de justice.

En cas de refus, un recours sur le refus pourra être réalisé. Il est important dans ce cas de prévenir tant votre notaire que votre vendeur.

Une fois le permis de construire obtenu, deux délais commenceront à courir :

– le recours des tiers de deux mois, à compter de l’affichage du permis sur le terrain

– le retrait administratif de trois mois, à compter de la délivrance du permis de construire.

L’obtention de votre financement n’est pas à négliger au milieu de ces nombreuses démarches liées à l’obtention du permis de construire. Dans l’idéal, vous pouvez tenter de bloquer le taux de votre futur prêt dès la signature de la promesse de vente. Cependant, votre offre de prêt concernant bien souvent la construction, elle ne pourra être éditée qu’à l’obtention du permis de construire. Vous pourrez donc, une fois la demande de permis déposée, prendre le temps de finaliser votre demande de prêt afin d’être prêt dès réception de votre permis de construire. Une fois l’ensemble de ces étapes réalisées, vous pourrez régulariser l’achat de votre terrain et la construction pourra enfin commencer !

Jennifer Pitarch, notaire.