Bilan immobilier 2022 et tendances 2023 en Isère – Tous les prix dans l’Observatoire de l’immobilier des notaires – Immo en vue
Chaque année, l’Observatoire de l’immobilier des notaires de l’Isère dresse le panorama des prix de l’immobilier dans 12 secteurs du département et les évolutions. Les données sont présentées et analysées lors de l’évènement immobilier « l’Immo en vue ».
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Retrouvez les séquences par secteurs ci-dessous.
Les prix immobiliers dans les secteurs de l’Isère
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Grenoble et agglomération grenobloise
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Grenoble Grésivaudan, Vallée du Grésivaudan
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Voironnais St Marcellin, La Bièvre
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Nord Isère, Isère Rhodanienne
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Montagne : Oisans, Vercors, Chartreuse, Belledonne
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La proposition de l’Observatoire de l’immobilier 2023 – Inciter fiscalement les propriétaires à réaliser les travaux nécessaires dans le cadre de la loi climat 2021
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Télécharger – Les chiffres clés de l’Observatoire de l’immobilier des notaires
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Télécharger les analyses de l’Observatoire de l’immobilier des notaires
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Télécharger le compte rendu de la table ronde des acteurs de l’immobilier
Les tendances départementales de l’Observatoire de l’immobilier des notaires
L’année 2022 fait suite à une année 2021 exceptionnelle par le volume de transactions, marquée par le rattrapage lié à la pandémie du Covid. Au plan national, 1.116.000 transactions ont été enregistrées à fin novembre 2022.
En Isère, le marché est resté globalement dynamique même si l’on observe à l’automne un ralentissement du nombre de transactions » relève Maître Stanislas Dufresne, notaire, président de la chambre des notaires de l’Isère. Les volumes tous biens confondus ont progressé de +7,2%.
« Le marché reste porté par une demande importante, mais il y a davantage d’attentisme. Les acquéreurs achètent moins rapidement, et négocient. Autre spécificité de l’année écoulée, le marché s’est révélé moins accessible aux primo-accédants. Les acquéreurs, qui disposent de peu d’apport personnel, rencontrent davantage de difficultés à obtenir un prêt, atteignant la limite du taux d’usure. Malgré tout, l’immobilier reste une valeur refuge », note Maître Stanislas Dufresne.
Des dynamiques de marché disparates
Ainsi, au vu des données de l’Observatoire de l’immobilier des notaires de l’Isère, on ne constate pas de baisse de prix, mais les dynamiques de marché sont disparates selon les territoires. Le ralentissement est plus important en ville qu’en secteur périurbain ou à la campagne. La demande de maisons est forte, et leurs prix ont continué d’augmenter :
- + 8,1% en Isère pour les maisons anciennes, avec un prix médian qui atteint 277 200 €.
- + 6,2% pour les appartements, Le prix par m² médian s’établit à 2 440 €
Le marché du neuf, quant à lui, a enregistré une hausse globale de 4,3% des prix de vente. Les ménages ne souhaitent pas être isolés, préfèrent bénéficier des services, mais plus proches de la nature, dans un cadre de vie moins stressant que la ville.
Les communes périurbaines proches de la métropole grenobloise, qui offrent ce type d’environnement, demeurent attractives et voient leurs prix augmenter. On constate aussi des hausses dans les centralités périurbaines, qui bénéficient également de projets de revitalisation.
Le télétravail rend la proximité du lieu de travail moins décisive dans les choix. Toutefois, les secteurs qui créent de l’emploi, comme la ville de Crolles dans le Grésivaudan, témoignent d’un marché immobilier plus dynamique. De même, malgré la perspective de raréfaction de la neige, les stations de ski restent un marché porteur, en volume de transactions et en prix.
En 2022, la problématique énergétique se dégage. Les acquéreurs sont beaucoup plus attentifs au Diagnostic de performance énergétique (DPE). A la fois les bailleurs, dont l’inquiétude porte sur les passoires énergétiques qui peuvent être retirées de la location, mais également les propriétaires occupants compte-tenu de la hausse du coût de l’énergie et des difficultés de revente. De fait, le prix d’acquisition tient compte des travaux de rénovation thermique à réaliser.
Le marché reste porté par une demande importante, mais il y a davantage d’attentisme. Les acquéreurs achètent moins rapidement, et négocient.
Autre spécificité de l’année écoulée, le marché s’est révélé moins accessible aux primo-accédants. Les acquéreurs, qui disposent de peu d’apport personnel, rencontrent davantage de difficultés à obtenir un prêt, atteignant la limite du taux d’usure. Malgré tout, l’immobilier reste une valeur refuge.
Stanislas Dufresne, notaire, président de la chambre des notaires