
Lors du règlement de la succession de votre père, vous et votre belle-mère avez été consternées de ce que vous a appris le notaire : non seulement votre belle-mère ne dispose pas de l’usufruit de la résidence principale de votre père, comme elle s’y attendait ; mais à la place, elle hérite d’un quart des biens de votre père. Après elle, ce seront alors ses propres enfants qui vont hériter de ce quart, et vous serez alors en indivision avec ces personnes !
Le notaire a hélas dit vrai, et on constate que la loi successorale est très mal faite pour les familles recomposées.
Seule la rédaction d’un testament ou d’une donation entre époux appropriée permettra de trouver une solution équilibrée entre protection du conjoint survivant et préservation des droits des enfants de chacun.