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L’Observatoire des prix de l’immobilier des notaires – Présentation des marchés immobiliers 2019 en Isère.

Acheter, vendre en Isère : à quels prix  ? L’Observatoire de l’immobilier des notaires est la référence pour connaitre les vrais prix des marchés. L’Observatoire de l’immobilier de l’Isère dresse une retrospective des prix immobiliers des appartements, des maisons et des terrains, par secteurs et par villes. Comment ont évolué les prix de l’immobilier en 2019 ? Des volumes à la hausse, des variations contenues, le marché immobilier en Isère est dynamique.

En raison de la crise sanitaire, la présentation des statistiques immobilières de l’année 2019 n’a pas eu lieu. La bonne nouvelle : le dossier de presse de l’Observatoire de l’immobilier des notaires 2019 est disponible en téléchargement ci-dessous. Retrouvez les prix immobiliers par secteurs, villes et les évolutions par types de biens.

1) La conjoncture immobilière en Isère en 2019

1) Evolutions des prix immobilier en Isère

Les indices de prix en province affichent des hausses annuelles de 4,3% pour le marché du collectif ancien et 2,8% pour celui de l’individuel ancien.

En 2019, en Auvergne – Rhône-Alpes, les prix médians sur le bâti ont progressé sur un an (+3,6% en appartements anciens, +1,2% en appartements neufs et +4,4% en maisons) tandis que sur le marché du foncier, il est resté stable. Les prix médians s’établissent à :

  • 2 530 €/m² en appartements anciens,
  • 4 140 €/m² en appartements neufs,
  • 214 000 € en maisons anciennes,
  • 80 000 € en terrains à bâtir.

En Isère, les prix médians progressent sur les marchés du bâti ancien. En appartements anciens, la hausse annuelle du prix fait suite à une baisse de 1,3% en 2018. Le prix retrouve ainsi son niveau observé en 2017. En maisons anciennes, le prix de vente médian continue de monter pour la quatrième année consécutive. Il atteint son record des dix dernières années.

À Grenoble, les prix dans l’ancien augmentent de manière plus significative que sur l’ensemble du département.

2) Evolutions des volumes de ventes

En France, le volume de transactions de logements anciens réalisées sur les douze derniers mois poursuit sa progression et dépasse, depuis juin 2019, le million.

En Isère, les volumes de ventes sur les marchés des appartements anciens et des maisons anciennes enregistrent des fortes hausses annuelles de plus de 10%. Leurs niveaux sont les plus hauts observés de la décennie.

Comparativement à 2009, les volumes de ventes ont presque doublé sur les marchés de l’ancien tandis qu’ils sont 5% supérieurs en appartements neufs et 24% plus élevés en terrains à bâtir.

2) Le marché des appartements en Isère

1) Le marché des appartements anciens

Le marché des appartements anciens en Isère a connu trois phases distinctes depuis 2009 :

  • une progression des prix de 2009 à 2011. Le prix au m² médian est passé de 2 130 € à 2 260 €, atteignant ainsi son point le plus haut des 10 dernières années.
  • Une régulière régression des prix jusqu’en 2015.
  • Depuis, une relative stabilité. Le prix au m² oscille entre 2 050 € et 2 080 €.

En 2019, le prix au m² s’établit à 2 070 € soit une légère hausse de 1,3% comparé à l’année précédente. Par secteur, les prix vont du simple (1 670 €/m² en Isère Rhodanienne et dans le Voironnais-Saint Marcellin) au double (3 340 €/m² dans le Massif de l’Oisans-Sud Dauphine). Ils ont une légère tendance haussière sur l’ensemble des secteurs hormis dans le Massif du Vercors. Cette chute du prix au m² médian de 10,6% peut s’expliquer en partie par un déplacement du marché vers les studios, les biens au prix au m² le plus bas. En 2018, ils représentaient 42% des ventes contre 54% en 2019.

Dans la préfecture, les niveaux des prix médians sont hétérogènes allant de 1 440 €/m² à Villeneuve-Village Olympique jusqu’à 2 760 € dans l’Hyper Centre. Les évolutions annuelles sont plus prononcées qu’au niveau des secteurs. Allies-Alpins affiche des prix en hausse de 8,5% tandis qu’à l’Île Verte, le prix au m² médian accuse une baisse de 4,7%.

2) Le marché des appartements neufs

Le marché du neuf reste stable en Isère en 2019, affichant un prix au m² médian à 3 410 €. Les communes du nord du département sont les plus accessibles. Les prix au m² sont inférieurs à 3 000 €/m² dans les communes de Tignieu-Jameyzieu et de Villefontaine. A contrario, dans les Massifs et autour de la préfecture, les prix affichés sont plus élevés, jusqu’à 5 990 €/m² dans les Deux-Alpes.

À l’échelle du département ou dans la préfecture, le prix au m²  médian a augmenté comparé à 2009. Il est monté de 11,8% en Isère quand il grimpe de 19,7% à Grenoble. Les prix les plus élevés sont observés en 2014 pour Grenoble (4 090 €/m²) et en 2016 pour l’Isère (3 560 €/m²).

2) Le marché des maisons en Isère

Les ventes de maisons anciennes se sont principalement réalisées en 2019 dans les secteurs :

  • Nord Isère (31% des ventes),
  • Voironnais-Saint Marcellin (17%),
  • Isère Rhodanienne (12%),
  • Grenoble Grésivaudan (9%),
  • Grenoble Sud (8%),
  • La Bièvre (7%).

Parmi ces secteurs dynamiques, La Bièvre affiche une hausse annuelle du prix de vente médian de 11,2%. Cette progression peut s’expliquer par une augmentation des ventes de grandes maisons en 2019. Les maisons de 5 pièces et plus, au prix de vente plus élevé, représentaient 59% des ventes en 2018 contre 65% en 2019. Les autres de ces secteurs enregistrent également des prix en hausse, hormis le secteur de Grenoble Sud (-1,4%).

En comparaison avec 2009, les prix au m² médians ont augmenté de plus de 10% dans la majorité des secteurs, voire plus de 20% dans l’Isère Rhodanienne. Dans La Bièvre et le Massif de Belledonne, le prix observé en 2019 est relativement équivalent à 2009.  Dans le secteur de Matheysine-Trièves et dans le Massif de L’oisans-Sud Dauphine, le prix est inférieur. en 2019.

3) Le marché des terrains en Isère

Les terrains de moins de 900 m² ont perdu 4 points de parts de marché en 2019, au profit de ceux ayant une superficie comprise entre 900 et 2 500 m².

Les prix de vente médians par secteur vont du simple au triple et affichent en majorité de fortes hausses annuelles. Seuls les secteurs de Grenoble Sud, de l’Isère Rhodanienne et du Voironnais-Saint Marcellin enregistrent une stabilité relative.

Bien que les superficies des terrains à bâtir aient augmenté et que les prix par secteur aient une tendance haussière, le prix de vente médian du département a connu une baisse de 3,5% sur un an. Ce phénomène s’explique par un déplacement des ventes vers des secteurs plus accessibles ce qui mécaniquement fait baisser le prix médian départemental. En effet, le Nord Isère a gagné 4 points de parts de marché (26% des ventes en 2018 contre 30% en 2019), au détriment, entre autres, du secteur de Grenoble Grésivaudan (11% des ventes en 2018 contre 9% en 2019).

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