
L’Observatoire des prix de l’immobilier des notaires – Présentation des marchés immobiliers 2019 dans la Drôme.
Acheter, vendre dans la Drôme : à quels prix ? L’Observatoire de l’immobilier des notaires est la référence pour connaitre les vrais prix des marchés. L’Observatoire de l’immobilier de la Drôme dresse une retrospective des prix immobiliers des appartements, des maisons et des terrains, par secteurs et par villes. Comment ont évolué les prix de l’immobilier en 2019 ? Des volumes à la hausse, des variations contenues, le marché immobilier dans la Drôme a été dynamique.
En raison de la crise sanitaire, la présentation des statistiques immobilières de l’année 2019 n’a pas eu lieu. La bonne nouvelle : le dossier de presse de l’Observatoire de l’immobilier des notaires 2019 est disponible en téléchargement ci-dessous. Retrouvez les prix immobiliers par secteurs, villes et les évolutions par types de biens.
1) La conjoncture immobilière dans la Drôme
Selon les indices calculés pour la province sur le marché de l’ancien à n novembre 2019, les prix augmentent davantage sur un an sur le collectif (+4,3%) que sur l’individuel (+2,8%).
En 2019, le marché immobilier se porte bien en Auvergne – Rhône-Alpes :
- la hausse annuelle des prix des appartements anciens atteint presque 4%. À l’exception du Cantal (-6%), tous les départements de la région affichent des prix stables ou en hausse. Ils progressent de moins de 1% en Ardèche et en Savoie, de près de 6% dans la Drôme et jusqu’à plus de 10% dans l’Ain ;
- en maisons anciennes, c’est le même constat : les évolutions annuelles sont similaires sur la région (4%) et dans la Drôme (5%). En Auvergne – Rhône-Alpes, seule l’Ar- dèche se distingue avec des prix en baisse au- tour de 3%. La préfecture drômoise enregistre aussi une légère baisse (-1%) ;
- sur le marché des terrains à bâtir, la stabilité annuelle enregistrée au niveau de la région cache de fortes disparités. La majorité des départements affichent des prix en baisse, jusqu’à -10% dans l’Allier. Les prix progressent uniquement dans la Drôme (1%), le Cantal (3%) et le Rhône (9%).
En France, le volume annuel de transactions de logements anciens poursuit sa progression et dépasse le million de transactions. Alors qu’il était resté stable entre 2017 et 2018, il augmente de 11% entre 2018 et 2019. Dans la Drôme, l’évolution annuelle du nombre de vente est moindre, mais également positive. Elle atteint 6% tous biens confondus et 5% sur le seul marché des logements anciens. Le collectif ancien est le plus dynamique avec +10% de ventes, puis suivent le foncier avec +5% et l’individuel ancien avec +3%. Par rapport à 2009, le bâti ancien se distingue du foncier avec +84% de ventes contre +11%.
2) Le marché des appartements dans la Drôme
Après avoir déjà enregistré une hausse annuelle en 2018 (3%), le prix au m2 médian des appartements anciens dans la Drôme continue d’augmenter pour atteindre 1 480 €/m2 en 2019. Ce niveau est proche du record de 2011 à 1 510 €/m2. Près de deux tiers des ventes s’effectuent à Valence, Romans-sur-Isère et Montélimar. Dans les deux premières, les prix augmentent de 2% et 6% sur un an tandis qu’à Montélimar, les prix baissent de 4%. Dans les quartiers de la préfecture, les évolutions annuelles sont très contrastées, de -17% à Polygone – Chamberlière jusqu’à +16% à Valensolles – Epervière. Dans ces deux quartiers, la surface médiane des appartements vendus en 2019 est similaire à l’an passé, entre 65 et 70 m2. Comparé à 2018, le prix au m2 médian des appartements augmente plus sur le marché de l’ancien que sur celui du neuf. Celui du neuf atteint 3 050 €/m2, soit une hausse d’environ 2%. Sur 10 ans, l’écart de prix existant entre le neuf et l’ancien s’est creusé : en 2019, le prix au m2 est plus de 2 fois plus élevé sur le neuf. En 2009, ce rapport était plus faible, à 1,7.
3) Le marché des maisons dans la Drôme
En 2019, les prix enregistrés sur le marché de l’individuel ancien drômois ont augmenté de 5% sur un an. Depuis 2009, le budget médian d’acquisition d’une maison ancienne atteint pour la 1ère année le pallier des 200 000 €. En 2009, il était de 175 000 €, soit une hausse de 15% en 10 ans. Par rapport à 2018, les évolutions de prix sont homogènes selon le nombre de pièces (de 4 à 6%) mais très hétérogènes sur 10 ans : les plus petites maisons (3 pièces et moins) se distinguent avec une hausse de seulement 3%, alors qu’elle dépasse les 10% pour les plus grandes.
Par secteur, les niveaux de prix sont également très variables en 2019 : de 115 100 € dans les Préalpes du Sud, à 200 000 € dans le secteur de Romans et jusqu’à 226 800 € en Périphérie Valentinoise. Ces écarts de prix reflètent notamment des marchés différents : les maisons les plus vendues ont 4 pièces dans les Préalpes du Sud ou dans le secteur de Romans contre 5 pièces en Périphérie Valentinoise.
Et il en est de même de leurs évolutions annuelles :
- en baisse dans le Vercors et les Préalpes du Sud, secteurs les moins actifs du département sur ce marché, où les prix diminuent de plus de 6%. La Vallée de la Drôme, un peu plus dynamique (10% ventes), connaît également une baisse, mais davantage modérée autour de 3% ;
- stables dans le Nord Drôme ou l’Agglomération Valentinoise et en très légère hausse sur la Plaine de Montélimar ;
- en hausse de 4 à 6% ailleurs et jusqu’à 9% en Périphérie Valentinoise. Dans ce der- nier secteur, la hausse des prix s’accompagne dans le même temps d’une importante augmentation de la taille des maisons : la part des 5 pièces et plus a gagné 10 points.
Même au sein des communes, le marché peut s’avérer très hétérogène. Par exemple, à Chabeuil, 25% des transactions se sont conclues à un prix inférieur à 177 000 € et 25% à un prix supérieur à 308 000 €.
3) Le marché des terrains dans la Drôme
A l’instar du bâti ancien, le prix médian des terrains à bâtir drômois a augmenté sur un an, mais plus faiblement (1%), pour atteindre 73 600 € en 2019. Romans (78 500 €) et la Drôme Provençale (81 100 €) connaissent des hausses autour de 10%. À l’inverse, l’Agglomération Valentinoise (73 600 €) enregistre une baisse dans les mêmes proportions. Les prix sont stables dans la Vallée de la Drôme.
Sur 10 ans, le foncier est le seul marché drômois à ne pas connaître d’augmentation des prix (-2%). Cependant, l’évolution des parcelles de moins de 900 m2, les plus vendues à 76%, reste positive et variable : +4% pour les superficies comprises entre 600 et 900 m2 et +11% pour celles de moins de 600 m2. Le budget médian pour acquérir ce type de parcelle est respectivement de 80 800 € et 65 700 €.
En savoir plus sur les prix immobiliers
- Observatoire de l’immobilier des prix en Isère
- Quels effets de la crise sanitaire sur l’immobilier et perspectives 2020 ? Note de conjoncture immobilière nationale, avril 2020.
- Cartographie des prix immobiliers dans l’Isère, la Drôme et les Hautes-Alpes