Passer au contenu principal

Don d’argent : est-ce un cadeau ou un don ?

Vous n’avez pas d’idée de cadeaux pour Noël cette année ! Alors vous envisagez de faire un don d’argent à vos proches. Ce don d’argent est-il considéré comme un cadeau ? Faut-il le déclarer au fisc ?

Un don d’argent considéré comme présent d’usage échappe au fisc.

Faire un don d’argent à Noël à ses proches peut être considéré comme un cadeau.

Ce don d’argent assimilé à un cadeau est dénommé « présent d’usage« . A ce titre, il échappe donc à l’impôt, sauf si le fisc démontre qu’il s’agit de véritables donations. Dans ce cas, le présent d’usage peut donner lieu à perception de droits de mutation.

Don d’argent à l’occasion d’un évènement

Pour ne pas risquer une telle requalification, le présent d’usage doit être lié à un évènement familial  : Noël, anniversaire, réussite d’un examen, mariage, naissance…, ne pas être disproportionné par rapport au patrimoine de celui qui offre le cadeau (revenus, niveau de vie, patrimoine).

Aucun texte ne fixe le montant pouvant être ainsi donné. Par exemple, des juges amenés à qualifier de tels cadeaux ont pu considérer dans certains cas qu’une personne offrant une somme d’argent ne dépassant pas 2% de son patrimoine faisait un présent d’usage. Ainsi, cette somme varie d’une personne à l’autre. Ce qui peut paraître modique pour l’un, peut être disproportionné dans un autre cas.

Lorsque vous envisagez une distribution d’argent, mieux vaut donc consulter votre notaire au préalable.

Don d’argent : attention aux conséquences lors de la succession

don d'argent succession

A l’occasion de Noël, il y a 4 ans, vos parents vous avaient fait un don d’argent, à vous et à votre frère. Ils souhaitaient conserver l’égalité entre vous. Chacun avait donc reçu un chèque de 30 000 €.

Ce don manuel avait été régulièrement déclaré auprès de l’administration fiscale.

Vous vous êtes servie des 30 000 € pour acheter un terrain et faire construire votre maison. Votre frère quant à lui s’est acheté la voiture de ses rêves et en a profité pour voyager.

Don d’argent : l‘heure des comptes

Au décès de vos parents, le notaire vous a annoncé que vous alliez devoir rembourser à votre frère la moitié en valeur de votre terrain. Et là, vous êtes tombée de votre chaise !

Don d’argent : cadeau empoisonné

En fait, l’erreur commise par vos parents est classique. Pour éviter des frais d’acte, ils ont cru bon de donner à leurs enfants la même somme, tout en respectant le formalisme fiscal.

Don d’argent : attention au rapport successoral

Mais, c’est hélas ignorer la règle du rapport successoral. Ce rapport exige que lors du règlement d’une succession, l’enfant doit rapporter non pas ce qui lui a été donné, mais le montant de la donation majoré de la plus-value qu’a pu prendre le bien acquis avec l’argent donné.

Vous deviez donc rapporter le montant correspondant à la valeur actualisée de votre terrain, acheté avec les 30 000 €.

Une donation-partage est plus sage… !

Une donation simple de somme d’argent est donc à éviter dans ce cas. La seule façon de figer une fois pour toutes les sommes données est de procéder par voie de donation-partage notariée.

Bon à savoir : les frais d’acte sur une donation-partage de somme d’argent sont bien moins élevés que pour une donation de biens immobiliers (à peine 2% de la somme donnée) ! Renseignez-vous donc bien auprès de votre notaire avant de donner !

 

Sous quelle forme peut-on conserver ses papiers ?

conservation des documents

Vous pouvez conserver vos documents au format papier ou numérique. Si vous scannez vous-même vos documents pour les conserver au format numérique, ceux-ci n’auront pas la valeur d’un original.

Document PAPIERS

Les documents à conserver (quittances de loyer, contrats d’assurance…) se présentent le plus souvent sous forme papier. Ces documents originaux ont une valeur juridique.
Vous pouvez utiliser des photocopies de vos documents (un diplôme par exemple) à destination de l’administration si la copie est lisible. Cependant, l’administration concernée peut demander l’original du document en cas de doute sur la validité de la copie.
La durée de conservation varie selon le type de document.

Documents scannés par vos soins

Si vous scannez vous-même des documents papier pour les conserver sur votre ordinateur, ils n’ont pas la valeur d’un original.

Originaux numériques

Des documents produits par un organisme privé ou public peuvent vous être envoyés par courrier électronique ou être mis à votre disposition sur un site internet au format numérique. Ces documents ont la même valeur juridique que les documents papier originaux et les mêmes durées de conservation.
Exemples : relevés de comptes bancaires, factures d’énergie ou d’accès à internet, etc.

A savoir : Pour obtenir des documents sous forme numérique, il faut généralement disposer d’un compte sur le site internet concerné.
Si vous payez vos impôts en ligne, vos avis d’imposition sont disponibles dans votre espace personnel sur impots.gouv.fr. Vous pouvez choisir de ne recevoir que la version numérique de vos avis.

 

Clore sa propriété : liberté contrôlée !

clore sa propriété

Le droit de clore sa propriété n’est pas sans limite ! La pose d’objets inadaptés et déplaisants en guise de clôture constitue un trouble anormal de voisinage a jugé la Cour de cassation.

Le propriétaire d’une maison avait mis en place en limite de propriété une « clôture » constituée par un alignement de vieux sommiers métalliques. Ses voisins en demandaient l’enlèvement au motif qu’elle leur causait un préjudice esthétique.

La justice leur a donné raison. Elle a considéré que la présence de ces objets inesthétiques et inappropriés tels que des vieux sommiers métalliques ne répondait pas à la définition d’une clôture et qu’une telle vue causait un préjudice esthétique incontestable.

Elle a jugé que cette situation constituait bien un trouble anormal de voisinage.

En effet si tout propriétaire a le droit de clore son bien, c’est à la condition de ne pas abuser de son droit en causant à ses voisins un trouble anormal de voisinage.

Ainsi, de même que des nuisances sonores ou olfactives, des nuisances visuelles peuvent parfois être considérées comme des troubles anormaux de voisinage.

Voir nos articles :

 

 

Logement : tour d’horizon des aides pour travaux d’amélioration

travaux immobiliers

QUELLES AIDES PEUT-ON TOUCHER POUR RÉALISER DES TRAVAUX DANS SON LOGEMENT ?
Des aides financières peuvent vous être versées si vous souhaitez engager des travaux d’amélioration dans votre logement (accessibilité, installation d’équipements…) ou de rénovation énergétique.

Aide à l’amélioration de l’habitat :

Propriétaire ou locataire :
Vous pouvez bénéficier conjointement (sous réserve de respecter les conditions d’obtention) :

  • d’un prêt de votre caisse d’allocations familiales,
  • d’un crédit d’impôt pour des dépenses d’équipement conçu pour les personnes âgées ou handicapées,
  • d’une aide de l’agence nationale de l’habitat (Anah),
  • d’une aide de votre caisse de retraite,
  • et d’un prêt épargne logement (PEL).

Propriétaire :
Vous pouvez bénéficier conjointement (sous réserve de respecter les conditions d’obtention) :

  • d’une aide à l’insonorisation de votre logement si vous êtes riverain d’un aéroport,
  • et d’un crédit d’impôt pour des dépenses de prévention des risques technologiques dans votre logement.

Aide à la rénovation énergétique

Propriétaire ou locataire :
Vous pouvez bénéficier d’un crédit d’impôt pour la transition énergétique (Cite).
Propriétaire :
Vous pouvez bénéficier conjointement (sous réserve de respecter les conditions d’obtention) :

Amélie URSO-MEHIDEB, notaire

 

Quelle source d’information consulter   ?

Le site de service public www.faire.fr peut vous aider à identifier les aides dont vous pouvez bénéficier ; des conseillers « Faire » peuvent également vous accompagner par téléphone (0 808 800 700) ou sur rendez-vous.

Plantations entre voisins : quelles sont les distances à respecter ?

haie voisin

AU SECOURS : MON VOISIN VEUT PLANTER UN ARBRE A COTE DE MA MAISON !
Votre voisin est pris d’une envie irrépressible d’arborer sa propriété. Pas de panique ! Il existe des règles précises en la matière.

Sauf réglementation particulière (documents d’urbanisme de votre commune, lotissement …), la loi prévoit des distances minimales à respecter pour les plantations :

  • une distance minimale de 0,50 m de la limite séparative pour les plantations ne dépassant pas 2 m  de hauteur
  • et une distance de 2 m minimum de la ligne séparative pour les arbres destinés à dépasser 2 m de hauteur.

Sachez que la distance se mesure à partir du milieu du tronc de l’arbre, et que la  hauteur se mesure à partir du niveau du sol où est planté l’arbre, jusqu’à la pointe.

Si un mur vous sépare de votre voisin, notez que les arbres et arbustes de toute espèce peuvent être plantés en espaliers de chaque côté du mur, sans que l’on soit tenu d’observer aucune distance, mais ils ne pourront pas dépasser la crête du mur.

Aurélie BOUVIER, notaire

En savoir plus :

Plantation, respectez les bonnes distances

Clore sa propriété, une liberté contrôlée

 

 

Se marier avec ou sans contrat de mariage ?

Bientôt mariés ! Avec ou sans contrat de mariage ?

Vous êtes dans les préparatifs de votre mariage. Félicitations ! Si ce n’est pas déjà fait, complétez votre « TO DO LIST » d’une visite chez le notaire. Préalable indispensable à la célébration de votre union…Pourquoi ? Avant de vous marier, il est prudent de s’informer sur l’utilité d’un contrat de mariage. Quels sont les différents contrats de mariage ? Quel contrat pour quelle situation ? Les notaires de l’Isère, de la Drôme et des Hautes-Alpes vous expliquent.

Dans quelques mois, vous serez unis pour la vie…Alors, n’improvisez-pas !

En vous mariant, vous imaginez déjà vos projets communs : voyager, vous installer à l’étranger, acheter un logement, créer votre boite ou travailler ensemble, fonder une famille…!

Même si vous avez trouvé votre moitié, ne faites pas les choses à moitié !

Avant de vous marier, il est prudent de s’informer sur l’utilité d’un contrat de mariage qui doit se conclure AVANT le mariage !

Besoin d’un contrat de mariage ?

En vous mariant, sans avoir signé de contrat de mariage, vous êtes automatiquement soumis à un régime matrimonial qui fixe les règles financières et patrimoniales dans votre couple : tout ce que vous allez acquérir pendant le mariage ainsi que vos revenus et économies deviennent communs. Mais ce régime légal par défaut (appelé régime de la communauté réduite aux acquêts) est-il adapté à votre situation, répond-il à vos aspirations ?
Il faut vous poser la question avant la célébration du mariage.

Contrat de mariage, le choix de la liberté !

Un contrat de mariage, c’est du sur-mesure ! En choisissant parmi les différents contrats de mariage, vous êtes libres de décider des règles qui vous seront applicables, en fonction de votre patrimoine, de votre profession, de vos projets ou de vos désirs.  Vous pourrez aménager votre régime matrimonial : par exemple adopter un régime de séparation de biens ou adapter le régime légal par des clauses spécifiques et prévoir des règles de protection particulières notamment en cas de décès.

Pas de mariage sans notaire !

Une consultation personnalisée avec un notaire, vous permettra de faire le point et de décider de l’opportunité de passer à l’acte ou pas ! En fonction de vos projets, le notaire vous informera sur les différents contrats de mariage, les avantages matrimoniaux, le changement de régime matrimonial.
Ce sera également l’occasion d’évoquer vos droits dans la succession du conjoint, l’intérêt d’une protection renforcée…Tous les conseils, servis sur un plateau, pour vous unir sereinement !
La consultation de renseignements est généralement offerte.

N’hésitez pas à prendre rendez-vous avec un notaire près de chez vous.

Information – Opération « Bientôt Mariés »
Les Notaires de la Drôme, des Hautes-Alpes et de l’Isère mettent en œuvre l’opération « Bientôt mariés ? ». Retrouvez dans les mairies de la Drôme, de l’Isère et des Hautes-Alpes le dépliant « Bientôt mariés », dans le dossier de mariage à retirer au service Etat civil. Cette opération vise à sensibiliser les couples sur les questions patrimoniales relatives à leur prochaine union et à s’interroger sur d’éventuelles dispositions, en les invitant à rencontrer un notaire.

 

Piscine privée : attention aux règles de sécurité

piscine privée sécurité

Piscines privées : vigilance sur les règles de sécurité !

Vous avez la chance d’être propriétaire d’une piscine privée.

Mais la perspective de baignades rafraîchissantes en période estivale ne doit pas vous faire oublier les obligations qui pèsent sur vous en matière de sécurité.

Afin de prévenir les risques de noyade, vous devez installer au moins un de ces 4 équipements :

  • barrière de protection ;
  • alarme sonore ;
  • couverture de sécurité (bâche) ;
  • abri de type véranda recouvrant intégralement le bassin.

L’équipement doit être conforme aux normes édictées par l’Association française de normalisation
(Afnor), et vous devez conserver ce justificatif jusqu’à la vente éventuelle de votre maison.
Tout manquement vous expose à une amende pouvant aller jusqu’à 45.000 €

Bon à savoir Seules les piscines enterrées (en tout ou partie) sont concernées par cette réglementation. Les piscines hors sol ne sont pas visées par ces règles.

Et quoi qu’il en soit, la vigilance des adultes, en présence de jeunes enfants, reste encore la meilleure sécurité qui existe.

Vous envisager de construire une piscine, voir notre article : 

Immobilier : hausse ou baisse des prix ? Réponse en infographie

Comment évoluent les prix des maisons, des appartements et des terrains à bâtir ? Découvrez les  chiffres clés des marchés immobiliers de la Drôme, des Hautes-Alpes et de l’Isère.

Prix au 31 octobre 2018 et évolutions sur 1 an

Les prix immobiliers dans la Drôme, l’Isère et les Hautes-Alpes

LES MARCHES IMMOBILIERS DE LA DROME

Prix immobiliers au 31 octobre 2018 et évolutions sur 1 an

Les maisons dans l’ancien dans la Drôme : en hausse

Le prix médian des maisons anciennes au plan départemental augmente de +4,9%, avec un budget médian de 194 000 €. Les secteurs de Vallée de la Drôme, l’agglomération valentinoise et de Tain affichent des progressions de +8% à +9%. Le secteur « agglomération Valentinoise » reste le plus cher avec un prix à 215 000 €.

Seul le secteur de la périphérie Valentinoise connait une baisse de -2,2% pour un prix médian qui reste parmi les plus élevés à 212 800 €. La Drôme provençale concentre 18% des parts de marché, avec un prix médian de 209 000 €. Le secteur Pré-Alpes du sud (1,4% du marché) est le moins cher avec un prix médian de 125 000 €.

Les appartements dans l’ancien dans la Drôme : en hausse.

Le prix/m² médian des appartements au plan départemental est de 1400 €, et affiche une hausse moyenne de +2,5%, sur 1 an. Le secteur en plus forte progression tout en restant le moins cher est celui de Nord Drôme (+10,3%) pour un prix/m² médian de 1180 €.

Deux secteurs parmi les plus chers continuent d’augmenter : Périphérie valentinoise, 1760 €/m² (+6,5%), Tain 1590 €/m² (+6,5%). En revanche, la Drôme provençale perd -6,6% (1610 €/m²).

Les appartements dans le neuf dans la Drôme : en baisse

Le prix / m² médian perd -1,3%, à 2 730 € . Le prix médian est de 167 400 €. La surface habitable est de 64 m².

Les terrains à bâtir dans la Drôme : en hausse

Le prix médian du terrain à bâtir dans la Drôme est de 70 000 €, en progression de +1,2%.

Cette hausse départementale est en fait portée par l’augmentation du secteur Vallée de la Drôme avec +9,9%, car tous les autres secteurs affichent des baisses de comprises entre -1,7% et -3,6%. La surface médiane est de 640 m².

Les secteurs de Romans et Drôme provençale rassemble le plus de ventes (respectivement 19% et 18%) avec des prix médians respectifs de 71 800 € et 73 000 €. Le secteur Nord Drôme reste le moins cher (55 900€).

LES MARCHES IMMOBILIERS DES HAUTES-ALPES

Prix immobiliers dans les Hautes-Alpes au 31 octobre 2018 et évolutions sur 1 an

Les maisons dans l’ancien dans les Hautes-Alpes : en hausse

Le prix médian des maisons anciennes au plan départemental augmente de +3,9%, avec un budget médian de 207 900 €. Le Grand Buech reste le secteur le moins cher avec un prix médian de 145 000 € en baisse de -6,5% sur 1 an. La plus forte hausse est relevée sur le secteur Briançonnais avec +7,1%, avec un prix médian de 266 600 € suivi du Gapençais-Champsaur, avec + 3,7% pour un prix médian de 218 200 €. Le secteur Embrunais-Guillestrois-Queyras reprend +1,4%% et atteint un prix médian de 248 400 €.

Les appartements dans l’ancien dans les Hautes-Alpes : en baisse.

Le prix/m² médian des appartements au plan départemental est de 2050 €, et affiche une baisse moyenne de -4,8%, sur 1 an. Cette tendance découle principalement de la baisse des prix relevée sur les secteurs Grand Buech, affichant la plus forte chute (-12,9%), suivi du Briançonnais qui perd -8,4%,  avec un prix/m² médian de 2230 € et de l’Embrunais-Guillestrois-Queyras (-4,9%) et un prix médian de 2360 €/m². Seul le secteur Gapençais progresse +4,2% avec prix/m² médian de 1850 €.

Les appartements dans le neuf dans les Hautes-Alpes : en hausse.

Le prix/m² médian est de 4 130 € (+3,0%), Le prix médian est 208 500 € et la surface habitable de 54 m². Dans le Briançonnais, le prix/m² médian est 4 350 € (+ 2,9%). La surface habitable de 54 m² . Dans le Gapençais/Champsaur, le prix/m² médian est de 3 210 € (+16,2%), la surface habitable est de 58m².

Les terrains à bâtir dans les Hautes-Alpes : en hausse

Le prix médian du terrain à bâtir dans les Hautes-Alpes est de 73 000 €, continuant sa progression avec +4,3% sur 1 an. La surface médiane est de 780 m². Le secteur le plus cher est le Briançonnais avec 98 000 €.

LES MARCHES IMMOBILIERS DE L’ISERE

Prix immobiliers au 31 octobre 2018 et évolutions sur 1 an

Les maisons dans l’ancien en Isère : en hausse

Le prix médian des maisons anciennes au plan départemental augmente de +3,3%, avec un budget médian de 219 000 €. Le secteur Nord Isère concentre 30% des ventes avec un prix médian de 206 000 € en hausse de 3%, suivi du Voironnais St Marcellin (17%), avec un prix médian de 199 900 € en hausse de 1,3%.

En tête des secteurs les plus chers, on retrouve Le Grésivaudan (12% des ventes) avec prix médian à 310 900 € en très légère baisse (-0,7%), suivi de Grenoble Nord (304 500 € + 1,5%) pour 4,8% des ventes, puis Grenoble Sud (7,4% des ventes) avec un prix médian à 287 000 € en très légère hausse +0,7%.

Les appartements dans l’ancien en Isère : en baisse.

Le prix/m² médian des appartements au plan départemental est de 2050 € et affiche une baisse de -1,3%, sur 1 an. Grenoble rassemble 32% des transactions avec un prix de 2120 €/m², en perte de -3,9%. Les prix sur Grenoble Nord, Grésivaudan, Sud, varient très faiblement. Voironnais-St Marcellin (1630 €/m² +4,5%), Nord Isère (1870€/m² +2,1%) et Isère Rhodanienne (1660 €/m² + 1,2%) sont en hausse. Les secteurs de l’Oisans (3040 €/m²) avec Grenoble Grésivaudan (2380 €) sont parmi les plus chers.

Les appartements dans le neuf en Isère : en légère baisse.

Le prix/m² médian en Isère est de 3400 € en perte de -0,5%. La surface médiane est de 63 m². Grenoble enregistre 15% des ventes d’appartements neufs de l’Isère, avec 3870 €/m².  38% des ventes portent sur des 2 pièces, avec un prix/m² médian de 3840 €.

Les terrains à bâtir  en Isère : en baisse

Le prix médian du terrain à bâtir dans l’Isère est de 87 500 €, en perte de -2,8%. La surface médiane est de 750 m². Des secteurs sont en baisse : le Nord Isère (25% des ventes) perd -15,3%, Grenoble Grésivaudan -6,3%, Grenoble Sud -1,6% alors que Grenoble Nord (+11,5%) et Voironnais St Marcellin (+7,7%) continuent leur progression. Le prix/m² est doublé voire triplé entre les secteurs Voironnais St Marcellin (110€/m²), Grenoble Grésivaudan (280 €/m²) ou Grenoble Nord (310 €/m²).

LE MARCHE IMMOBILIER A GRENOBLE

Prix au 31 octobre 2018 et évolutions sur 1 an

Les appartements dans l’ancien à Grenoble : en baisse.

Grenoble enregistre 32% des ventes d’appartements anciens de l’Isère. Au 31 octobre 2018, le prix/m² médian des appartements à Grenoble est de 2120 €, en baisse de -3,9%, sur 1 an. La surface médiane est de 63 m². 30,2% des ventes portent sur des 3 pièces, avec un prix/m² médian de 2060 €. Seuls deux quartiers affichent des variations de prix positives : Patinoire Bajatière (+4,2%, 2050 €m²) et La Capuche (+1,6%, 1950 €/m²). L’Hyper Centre est stable (2620 €/m²). Les autres quartiers affichent des baisses comprises entre -0,8% et -8%.

Donation aux petits-enfants : précautions à prendre

Donation aux petits-enfants : place aux jeunes ! Les grands-parents se montrent souvent généreux envers leurs petits-enfants ; un billet de 20 euros pour un anniversaire ; un chèque de 150 euros pour un examen réussi ; ou bien une belle somme d’argent pour soutenir le projet professionnel d’une petite-fille créative.

Ils sont même parfois tentés d’aider plus leurs petits-enfants que leurs enfants ! C’est un phénomène du vieillissement de la population. En effet, aider ses propres enfants en âge de partir à la retraite peut avoir moins de sens que de donner à des petits-enfants se lançant dans la vie active.

Or une donation d’argent par des grands-parents à des petits-enfants nécessite quelques précautions.

Quelle fiscalité ?

L’administration fiscale permet à chaque grand-parent de donner 31.865 € à chacun des petits-enfants. Cette donation est sans fiscalité et ce quelle que soit la nature du bien donné (bien immobilier, voiture, somme d’argent…).

Et si les grands-parents ont moins de 80 ans et les petits-enfants plus de 18 ans, il est possible d’ajouter à cet abattement général un abattement spécial réservé pour les donations de sommes d’argent. Cet abattement s’élève également à 31.865 €.

Ainsi, si toutes les conditions sont remplies, chacun des grands-parents peut donner à chacun des petits-enfants jusqu’à 63.730 € sans fiscalité.

Quelles formalités ?

Une donation de somme d’argent peut être réalisée sans formalisme particulier. Mais elle devra au minimum faire l’objet d’une déclaration de don manuel. Cette déclaration sera complétée et déposée par le donateur auprès du centre des impôts dont il dépend (imprimé cerfa n°2735).

Au vu toutefois des enjeux civils d’une telle donation, le recours à un acte notarié est à privilégier.

Intérêt de la donation notariée

Tout d’abord, seul le recours à un acte de donation notarié permettra de préciser les conditions de cette donation. On pourra préciser notamment les conditions d’utilisation de la somme donnée ; par exemple,  éviter que le petit-enfant ne dépense trop rapidement la somme reçue : interdiction d’utiliser l’argent avant 25 ans, obligation de l’utiliser pour acheter un logement…

Le recours à un acte notarié permettra également de préciser ce qu’il doit advenir de la donation dans le cadre de succession à venir. En effet dans l’hypothèse où le père du petit-enfant ayant bénéficié de la donation décède avant les grands-parents, le petit-enfant pourra être tenu de rapporter la somme d’argent reçue lors du règlement de la succession de ses grands-parents. Or cette obligation de rapport correspond rarement aux souhaits des grands-parents.

Donner équitablement : deux options

Enfin dans l’hypothèse d’une donation à tous les petits-enfants, les grands-parents devront déterminer s’ils souhaitent une égalité entre leurs enfants (1-égalité par branche) ou entre leurs petits-enfants (2-égalité par tête).

Dans l’hypothèse d’une égalité par branche, les grands-parents considéreront que chaque branche doit recevoir la même somme. Alors que dans l’hypothèse d’une égalité par tête, ils considéreront que l’égalité est faite au niveau des petits-enfants.

Prenons un exemple. Brigitte et Emmanuel ont deux enfants, France et Marianne. France a deux enfants et Marianne a trois enfants. Brigitte et Emmanuel souhaitent donner 120.000 € à leurs petits-enfants.

Quelle que soit l’option choisie, elle devra être clairement exprimée afin d’éviter tout ressenti négatif soit par les enfants, soit par les petits-enfants.

Etienne NALLET, notaire