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Prix de l’immobilier dans les secteurs de Tain l’Hermitage et Romans. Bilan 2023 et perspectives 2024

Les secteurs de Tain l’Hermitage et de Romans, c’est ce qu’on appelle la Drôme des Collines, une région qui se trouve au Nord et Nord Est de Valence et qui regroupe les cantons Tain L’Hermitage, Bourg de Péage et Romans soit au total un bassin de vie d’environ 90 000 habitants.

L’IMMOBILIER EN BREF, SECTEURS DE TAIN L’HERMITAGE ET DE ROMANS

Retrouvez les chiffres clés dans notre vidéo « l’immobilier en bref », commentés par Quentin Sorrel, notaire

ANALYSE DÉTAILLÉE DES MARCHÉS IMMOBILIERS DES SECTEURS DE TAIN L’HERMITAGE ET ROMANS

Découvrez le détail des prix, l’analyse et les conseils de Quentin Sorrel dans notre vidéo « Bilan 2023 – Perspectives 2024 ».

Les marchés immobiliers de Tain l’Hermitage et Romans.

L’étude porte principalement sur les plus grandes communes du secteur tel que Tain L’Hermitage, Mercurol-Veaunes, Pont De L’Isère, La Roche De Glun, Romans, Bourg De Péage, Mours, Genissieux et Chatuzanze Le Goubet.

Quelle est la tendance principale de ce secteur ?

A l’exception des appartements anciens, on est pour les 2 secteurs confondus sur une stagnation voire une baisse du prix médian.

Quels sont les chiffres à retenir ?

Prix des appartements dans les secteurs Tain l’Hermitage et Romans

Pour les appartements anciens

  • Secteur Romans : Hausse du prix médian de plus de 3,5 % avec un prix médian de 1.670 euros par mètre carré.
  • Secteur Tain : Hausse du prix médian de plus de 7,3 % avec un prix médian de 2.130 euros par mètre carré.

Toutefois, ces hausses du prix médians sont désormais à prendre avec précaution car on assiste sur les derniers avant contrats signés fin 2023 à une baisse de l’indice des prix.

En toute logique, on devrait constater prochainement une baisse du prix médian pour les appartements anciens.

Pour les appartements neufs

Pour les secteurs de Romans, on constate désormais une baisse du prix médian de 2% : soit 3.090€ par mètre carré au lieu de 3.130€ par mètre carré pour l’année précédente.

Prix des maisons dans les secteurs Tain l’Hermitage et Romans

  • Secteur Romans : Baisse de 0,9 % du prix médian avec un prix médian à 241.700 euros.
  • Secteur Tain : Baisse de 2,1 % du prix médian avec un prix médian de 233.200 euros.

A noter que les prix sont toutefois plus élevés sur les communes de Pont de l’Isère et La Roche de Glun avec des prix médians respectivement de l’ordre de 294.500 et 273.000 euros.

Pourquoi une telle différence de prix entre certaines villes et villages ?

C’est essentiellement lié à la consistance du bien immobilier lui-même.

Dans les villes dites historiques comme Romans et Tain, on trouvera beaucoup plus de petites maisons et spécialement des maisons de rue avec parfois seulement une petite cour et pas de jardin.

Dans les villes beaucoup plus récentes, on trouve des maisons de lotissement de taille plus grande et souvent avec jardin et piscine ce qui explique donc les différences de prix.

Prix des terrains à bâtir dans les secteurs Tain l’Hermitage et Romans

  • Secteur Romans : Hausse de plus de 0,6 % avec un prix médian de 85.500 Euros au lieu de 82.000 euros l’année précédente.
  • Secteur Tain : pas de statistiques pour 2023 en raison du faible volume de transaction intervenus sur l’année.

Quels constats peut-on faire de cette année 2023 ?

On constate un marché très contrasté selon les secteurs et la nature des biens vendus mais avec une tendance à la baisse des prix que ce soit en termes de prix médian ou d’indice des prix.

C’est surtout le volume des ventes en forte baisse qui marque au fer rouge cette année.

Sur le secteur de TAIN L’HERMITAGE, je constate une baisse de volume de l’ordre de – 20%.

On assiste à une guerre de tranchée entre vendeur et acquéreur, chacun campe sur ses positions.

Le vendeur n’entend pas baisser son prix de vente, bien que certains n’y couperont pas notamment ceux qui veulent se délester de leur logement trop énergivore.

De son côté, l’acquéreur potentiel attend avec impatience cette baisse de prix et ainsi que celle des taux d’intérêts.

L’année 2024 sera celle de l’incertitude, et il me semble difficile pour pouvoir à ce stade faire des pronostics fiables.

Quentin SORREL, notaire

Les notaires de la Drôme dressent le bilan immobilier et commentent les prix dans les secteurs qui composent le département.

Retrouvez notre supplément « les marchés immobiliers drômois »

Pour la Saint Valentin, gagnez un diner étoilé en amoureux

Gagnez un diner étoilé en amoureux avec les notaires.

Pour la Saint Valentin, réveillez vos papilles et partagez une dégustation inoubliable en couple, grâce aux notaires !

Pour célébrer la fête des amoureux, les notaires vous offrent un merveilleux diner étoilé, à savourer à deux, dans un restaurant gastronomique de la région. 

Une vraie preuve d’amour !

Grâce aux notaires Drôme Isère Hautes-Alpes, partagez avec votre moitié, un moment exceptionnel.

Les notaires sont des partenaire privilégiés du couple et vous conseillent sur les différentes unions possibles (concubinage, pacs, mariage) et les effets juridiques en fonction de vos projets patrimoniaux ou professionnels.

Découvrez notre quiz et tentez votre chance.

Participer ici

Un aperçu de notre quiz : Ni marié-e, ni pacsé-e, on dit que vous vivez en : Electron libre / en Union-libre

Vous pouvez participer sur cette page ainsi que sur nos réseaux sociaux

@facebook/passezalacteNotaires

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Doublez vos chances, en écoutant Chérie Fm Grenoble et Chérie Fm Vallée du Rhône, du 3 au 9 février 2024.

Chaque jour, avec Chérie FM, les notaires vous offrent votre expérience étoilée, dans un des restaurants gastronomiques locaux.

Loi de finances 2024 et actualités fiscales

Notaires, experts-comptables et avocats décryptent la « LOI DE FINANCES 2024 »

Dans le cadre d’une conférence interprofessionnelle, qui s’est tenue le 25 janvier, notaire, avocat et expert comptable ont passé en revue les mesures liées à la fiscalité des entreprises individuelles et des fonds de commerce, la fiscalité personnelle et patrimoniale (impôt sur le revenu, droits d’enregistrement, impôt sur la fortune immobilière, impôts locaux) la TVA, ainsi que les mesures de lutte contre la fraude fiscale, etc.

Retrouvez les mesures en détail dans la synthèse ci-dessous.

Télécharger ici la synthèse LOI DE FINANCES 2024

Particuliers et Loi de Finances 2024 : découvrez les principales mesures !

La loi de finances 2024, adoptée fin décembre, inclut diverses mesures spécifiques pour les particuliers.

Le barème de l’impôt

Afin d’atténuer les effets de l’inflation des derniers mois, la Loi de finances pour 2024 prévoit la revalorisation du barème de l’impôt de 4.8%.

Par exemple : Un célibataire avec un revenu imposable de 40 000 € verra son impôt baisser de 310 € en 2024, par rapport à 2023.

Le taux de prélèvement à la source 

À partir de 2024, les couples mariés ou liés par un PACS et soumis à une imposition commune verront leur taux de prélèvement à la source automatiquement individualisé selon la nouvelle Loi de finances. Cette nouvelle disposition entrera en vigueur en septembre 2025 lors du calcul de l’impôt sur les revenus de 2024.

Les avantages fiscaux

La Loi de finances pour 2024 a prolongé à l’identique plusieurs dispositifs fiscaux qui étaient initialement prévus pour prendre fin en 2023 :

🔹 Dispositif Denormandie
🔹 Dispositif Malraux
🔹 Souscription de parts de Sofica
🔹 Crédit d’impôt pour les travaux de prévention des risques technologiques

Les dons en soutien aux personnes en difficulté offrent une réduction d’impôt de 75%, avec un plafond inchangé de 1000 € depuis 2020, maintenu jusqu’à la fin de 2026.

Les travaux dans le logement

Le crédit d’impôt autonomie est prolongé de 2 années supplémentaires, jusqu’à la fin de 2025, bien que son champ d’application soit réduit. Seuls les travaux visant à adapter le logement restent éligibles excluant désormais les travaux d’accessibilité.

Nouveau plan d’épargne

La Loi de finances 2024 propose un nouveau produit financier : le plan d’épargne avenir climat. Réservé aux jeunes de moins de 21 ans, ce nouveau plan d’épargne est destiné à financer l’économie verte. Le plan sera clôturé après 30 ans, et les revenus qu’il génère seront exonérés d’impôts et de prélèvements sociaux.

Vous souhaitez en discuter avec votre notaire ? N’hésitez pas à le contacter.

Logement – Spécial magazine passez à l’acte – Hiver 2023

Le logement est au cœur des préoccupations de chacun. Pendant les 4 jours du logement, du 11 au 14 décembre, les notaires sont à l’écoute des Français

Dans un contexte économique chahuté, marqué par les difficultés d’accès à l’emprunt et la raréfaction des produits peu énergivores, les notaires de la Drôme, des Hautes-Alpes, de l’Isère et de l’Ardèche ont souhaité mettre l’accent sur des questions qui leur sont très fréquemment posées.

Des solutions alternatives de financement en passant par les points de vigilance en cas d’achat, le sujet des passoires thermiques etc…, vous devriez trouver dans ce magazine des premiers éléments de réponse.

Un conseil : avant de passer à l’acte, n’hésitez pas à pousser la porte de l’Etude de votre notaire pour une analyse personnalisée de votre problématique !

Au sommaire :

  • Financer son achat, des solutions existent
  • Vérifier avant d’acheter : les points de vigilance
  • Acheter à deux : mieux vaut prévenir que guérir
  • Acheter en copropriété : que doit-on payer ?
  • Maison et assainissement : mon installation est-elle conforme ?
  • Passoire thermique : puis-je louer librement
  • Construire en couple sur le terrain d’un seul
  • La SCPI en 5 questions

Télécharger le magazine Passez à l’acte SPECIAL LOGEMENT ICI

Retrouvez nos conseils dans la vidéo ACHETER A DEUX

Et pour en savoir toujours plus, retrouvez toutes nos vidéos « passez à l’acte le mag » ici

Tous nos conseils dans la web-série passez à l’acte

Passez à l’acte Le Mag, c’est LA web série des notaires de la Drôme, des Hautes-Alpes et de l’Isère.

24 escales juridiques pour passer à l’acte !

Parce que la vie est une série d’évènements, suivez les conseils de nos 12 guides juridiques au cœur de nos territoires alpins, de l’Isère à la Drôme, en passant par les Hautes-Alpes…

À travers 24 escales notariales, parcourons les grandes étapes de la vie en compagnie de nos ambassadeurs et sillonnons les actes importants de notre existence, au fil du temps et des décors emblématiques de nos départements.


Mariage, pacs, immobilier, donation, succession, famille recomposée, entreprise, fiscalité… les notaires décryptent les sujets qui vous intéressent pour passer à l’acte en toute sérénité !

Regardez, écoutez, tout en admirant les paysages de nos départements

Retrouvez nos vidéos ici

Conseils en vidéos – A vos actes : Couple, famille, immobilier, patrimoine, succession, tous nos conseils en vidéo !

Retrouvez nos conseils en vidéos dans notre série A VOS ACTES.

Les notaires Drôme Isère Hautes-Alpes répondent à des questions très pratiques : acheter à deux, protéger son conjoint, diviser son terrain, rédiger son testament, acheter pendant un divorce, faire des travaux sur un bien reçu en héritage, déshériter ses enfants. En une minute, nous vous apportons de précieux conseils sur vos droits.

Diffusés sur France 3 Auvergne Rhône-Alpes et réalisés en partenariat avec les notaires des Savoie, de la cour d’appel de Lyon, d’Auvergne et de l’Ardèche. 

Découvrez la nouvelle saison de A VOS ACTES.

COUPLE-ENFANT – Procréation Médicalement Assistée quelles sont les nouvelles règles

IMMOBILIER Passoire énergétique ; comment vendre ou louer  ?

FAMILLE – Comment faire une donation à ses enfants ?

IMMOBILIER – location de courte durée, a-t-on le droit de tout faire ?

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FAMILLE – le Pacs – Si je me pacse, suis-je protégé(e) en cas de décès ?

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IMMOBILIER – Acheter en copropriété, quels sont les travaux autorisés ?

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FAMILLE – Personnes vulnérables : quelle est la façon la plus simple de protéger une personne vulnérable avec l’habilitation familiale ?

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IMMOBILIER – Acheter en copropriété, que verser au syndic ?

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Retrouvez nos autres vidéos sur la succession, la plus-value immobilière, le divorce, l’indivision, le testament, la division de terrain

SUCCESSION – Si je décède de quoi hérite mon conjoint ?

IMMOBILIER – Si je vends un bien immobilier, est-ce que je paie de l’impôt sur la plus value ?

DIVORCE – Peut-on acheter pendant une procédure de divorce ?

SUCCESSION – Peut-on déshériter ses enfants ?

ACHAT IMMOBILIER A DEUX – Est-on obligé d’acheter moitié/moitié ?

PATRIMOINE – Usufruit, nue-propriété, indivision,  il y a des travaux à f aire sur la maison reçu en héritage, qui paie quoi ?

TESTAMENT – Combien de fois puis-je modifier mon testament ? 

DIVISION DE TERRAIN – Puis-je vendre librement une partie de mon terrain pour faire 

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Toutes nos vidéos A VOS ACTES sont sur notre chaine youtube. Abonnez-vous !

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Pour aller plus loin, n’hésitez pas à consulter nos articles dans nos différentes rubriques et prenez-rendez-vous avec votre notaire pour lui poser toutes vos questions et avoir la réponse appropriée à votre situation.

Couple et Famille

Immobilier

Patrimoine-Fiscalité

Succession et donation

Pour trouver les coordonnées d’un notaire proche de chez vous, nous vous invitons à consulter l’annuaire des notaires Drôme Isère Hautes-Alpes

Avec le soutien de la banque des territoires

Conseils aux collectivités locales : Don ou legs, les règles à connaitre

Magazine spécial collectivités locales

Retrouvez le nouveau numéro du magazine Passez à l’acte, à destination des élus des collectivités locales de la Drôme, l’Isère et les Hautes-Alpes – Automne 2023

Télécharger le magazine

Don ou legs à une commune : les règles à connaître

Les biens peuvent être transmis aux communes, soit par donation, soit par legs. Aucune restriction n’existe. Ni quant à la nature du bien : bien immobilier ou mobilier, à usage culturel, social, éducatif ou encore sportif… Ni quant à la situation du bien : sur le territoire de la commune, sur une commune limitrophe, voire dans toute la France ou même à l’étranger. Par Moréna Paget, notaire

Questions à Christian Novel Nouveau Président du Conseil Régional des Notaires de la Cour d’Appel de Grenoble.

« Nous ne sommes pas là que pour rédiger un contrat, mais pour apporter le meilleur conseil possible ».

Conseils en bref :

  • DPU : le propriétaire doit être l’auteur de la déclaration
  • Projet de construction en surplomb du domaine public
  • Un courriel entre le maire et des élus est-il un document administratif communicable
  • Autorisation d’urbanisme tacite suite à une demande de pièce non exigée par la loi

Les notaires au congrès des maires – Quiz

  • 6/10 : congrès des maires Hautes Alpes, le quattro Gap
  • 14/10 : congrès des maires Isère, salle polyvalente Beaurepaire
  • 26/10 : congrès des maires Drome, Parc des expositions Valence
  • Peut-on vendre un bien appartenant au domaine public de la commune ?

Les réponses aux quiz spécial congrès des maires

1.Peut-on vendre un bien appartenant au domaine public de la commune ?

La réponse est non.

Rappelons que le domaine public est imprescriptible et inaliénable. Ces principes figurent aujourd’hui à l’article L. 3111-1 du Code général de la propriété des personnes publiques (CG3P).

Le principe d’inaliénabilité interdit toutes les formes d’aliénation du domaine public.

Le principe d’imprescriptibilité, quant à lui, empêche d’acquérir par prescription la propriété d’un bien du domaine public ou tout autre droit réel sur ce bien.

2. Le cadastre (référence cadastrale existante) est-il un élément suffisant pour déterminer que le bien appartient au domaine privé de la commune ?

La réponse est non. ATTENTION l’existence d’une référence cadastrale n’est pas suffisante pour déterminer la domanialité privée.

Le Code général de la propriété des personnes publiques (CG3P) confère un fondement législatif du domaine public immobilier. En application des dispositions de l’article L.2111-1 du CG3P font partie du domaine public les biens appartenant à une personne publique et qui sont :

*soit affectés à l’usage direct du public ;

*soit affectés à un service public pourvu qu’en ce cas ils fassent l’objet d’aménagement indispensable à l’exécution des missions de ce service public.

Le CG3P donne donc une définition à contrario du domaine privé des personnes publiques : les biens n’appartenant pas au domaine public relèvent du domaine privé.

3. Que doit faire la commune pour vendre un bien appartenant au domaine public ?

Pour pouvoir sortir du domaine public, les biens doivent faire l’objet d’une désaffectation matérielle et d’un déclassement juridique.

Pour que le bien soit matériellement désaffecté, il doit perdre sa destination d’utilité publique. Autrement dit le bien n’est effectivement plus affecté à l’usage direct du public ou à un service public exemple : un bâtiment est fermé, un équipement public est détruit…

Une fois la désaffectation matérielle constatée, la commune doit procéder à son déclassement juridique. Le déclassement est obligatoire. Il doit revêtir un caractère exprès pour permettre le transfert du bien du domaine public au domaine privé

IMPORTANT :

En l’occurrence, le conseil municipal doit adopter une délibération dans laquelle il « constate » la désaffectation matérielle du tènement et « décide » son déclassement juridique (conformément à l’article L. 2141-1 précité du CG3P).

Conclusion : pour procéder à la vente de la parcelle, le conseil municipal devra, au préalable, procéder à son déclassement juridique. Rappelons que le déclassement juridique est une compétence exclusive du conseil municipal.

4. Quel est le seuil (prix d’acquisition) pour la saisine de l’avis des domaines lors d’une acquisition amiable par une commune ?

Lors d’une acquisition amiable, ou par adjudication ou par exercice du droit de préemption hors ZAD, l’avis des domaines est obligatoire pour tous les biens dont la valeur vénale est égale ou supérieure à 180 000 €, hors droits et taxes. Attention pour toutes les préemptions avec révision de prix, la saisine est obligatoire sans condition de montant.

Petit rappel : lors d’une acquisition poursuivie par voie d’expropriation ou par exercice du droit de préemption en ZAD il n’existe aucun seuil : consultation obligatoire pour tous les biens.

5. Lors de la vente d’un bien par la commune, existe-t-il un prix de vente minimum pour la saisine de l’avis des domaines ?

La réponse est non – Lors de la vente d’un bien par la commune il n’existe aucun seuil lié au montant de la vente mais : toutes les communes dont le nombre d’habitant est supérieur à 2000 habitants la consultation est obligatoire pour tous les biens.

6. Quel est le délai dont dispose la commune pour décider de préempter un bien ?

La commune dispose d’un délai de 2 mois à compter de la date de l’avis de réception postal ou électronique ou de la décharge de la déclaration d’intention d’aliéner (DIA) pour décider d’acquérir.

Exemple : si la DIA est réceptionnée le 4 mars le délai s’achève le 4 mai à minuit.

Nuance : en cas de demande de communication de documents complémentaires ou de visite du bien, le délai de réponse est suspendu à compter de la réception de la demande. Il reprend à compter de la réception des éléments communiqués, du refus du propriétaire de laisser visiter, de la visite du bien ou de l’absence de visite dans les 15 jours de l’acceptation du propriétaire. Si le délai restant à courir est inférieur à 1 mois, la commune dispose d’un mois pour se prononcer.

Participer ici au quiz spécial congrès des maires – du 5 au 30 octobre –

Famille recomposée et protection du conjoint survivant : une nécessité adaptée aux réalités modernes

Famille recomposée et protection du conjoint : une nécessité adaptée aux réalités modernes

Publié dans le magazine Les Affiches de Grenoble et du Dauphiné, rubrique l’Etude des notaires, par Julie Retout

Les familles recomposées sont devenues une réalité incontournable de notre société. Les divorces, les remariages et la cohabitation hors mariage ont rendu la structure familiale bien plus complexe qu’auparavant. Dans ce contexte, la protection du survivant est un enjeu majeur.

Les conjoints ont souvent à cœur de se protéger mutuellement, tout en préservant les droits de leurs enfants respectifs. Les problèmes de succession peuvent déclencher des conflits familiaux prolongés et coûteux, impactant durablement les relations. L’adaptation des solutions en fonction des besoins spécifiques de chaque famille est alors essentielle.

Problématiquest et enjeux

Au préalable, rappelons que les enfants sont des héritiers réservataires : un parent ne peut pas déshériter en totalité ses enfants, peu importe le mode d’union retenu par le couple. Cette part minimum que doivent recevoir les enfants varie en fonction de leur nombre et se répartit de manière égalitaire entre eux.

En présence d’un enfant, elle sera de moitié, en présence de deux enfants, elle sera de deux tiers et en présence de trois enfants ou plus, de trois quarts. Le surplus du patrimoine peut être légué à quiconque, à la discrétion du testateur, et donc au conjoint. Mais tous les conjoints ne sont pas sur un pied d’égalité. En effet, le mode de conjugalité retenu par le couple aura des incidences importantes en matière de transmission.

Dans la plupart des cas, les conjoints souhaitent que le survivant puisse rester dans la résidence principale et maintenir son niveau de vie, tout en préservant les droits des enfants de chacun, qui doivent, in fine, hériter du patrimoine de leur parent. Trouver l’équilibre entre des intérêts souvent contradictoires est délicat.

En effet, si le survivant hérite de tout ou partie du patrimoine en pleine propriété, ces biens, à son décès, seront transmis à ses propres enfants et les enfants du premier défunt se trouveront privés d’une part du patrimoine de leur parent, transféré par voie de conséquence aux enfants du survivant.

La solution est alors de léguer au survivant des droits en usufruit seulement, pouvant porter sur tout ou partie du patrimoine, ce qui permettra au survivant de profiter du bien jusqu’à son décès. Lorsqu’il s’agit d’un bien immobilier, il pourra notamment l’occuper, jusqu’à son décès, ou le louer et percevoir les loyers.

De leurs côtés, les enfants du premier défunt deviendront nus-propriétaires de ces mêmes biens. Ainsi, pendant toute la vie du survivant, ils en seront propriétaires mais privés de la jouissance. Le conjoint survivant pourra ainsi conserver son cadre de vie. À son décès, l’usufruit s’éteindra automatiquement et les enfants nus-propriétaires deviendront pleinement propriétaires de l’ensemble de ces biens.

L’inégalité selon le choix du mode de conjugalité 

Mais de telles dispositions sont-elles toujours possibles en pratique ? Eh bien, tout dépend de la quotité transmise et du mode de conjugalité choisie par le couple.

En tout état de cause et quelle que soit l’option retenue,il est primordial de rédiger un testament. 

Pour cause, le survivant n’a, en présence d’enfants issus d’unions différentes, jamais de droits en usufruit.

Le conjoint marié hérite d’un quart en toute propriété (outre un droit viager sur le logement lui permettant d’y vivre mais, sauf exception, il ne pourra pas louer), le conjoint pacsé ou en union libre n’a aucun droit prévu par la loi. Le partenaire de Pacs profite tout de même d’un droit de jouissance sur le logement pendant une année, ce qui n’est pas satisfaisant.

Il est fréquent d’entendre que « les notaires marient leurs clients ». En réalité, lorsque l’objectif est de protéger le survivant, le mariage sera toujours conseillé, car il apporte la meilleure protection via le choix d’un régime matrimonial adapté et l’établissement d’un testament ou d’une donation entre époux. En effet, les enfants du défunt n’auront pas le choix que d’accepter l’application de cette transmission, dans la limite de la quotité permise entre époux, notamment en usufruit, quand bien même cela porte sur tout le patrimoine.

Cette même transmission au profit d’un concubin ou d’un partenaire de Pacs peut être réductible, c’est-à-dire que les enfants peuvent réclamer une indemnité pour recevoir le minimum prévu par la loi.

Illustration

Si nous prenons l’exemple d’un couple non marié de 55 ans, avec un enfant (peu importe d’ailleurs qu’il soit issu de cette union ou non).
L’un des conjoints décède en laissant un testament aux termes duquel il lègue l’usufruit du logement à son conjoint d’une valeur de 300 000 euros. Il est propriétaire en outre de liquidités pour 30 000 euros, soit un patrimoine total de 330 000 euros. En présence d’un enfant, la quotité disponible est de moitié, de même que la réserve de l’enfant, soit 165 000 euros.

Le Code civil prévoit que l’enfant pourra, à son choix, soit exécuter le testament : la protection est alors assurée ; soit abandonner la quotité disponible : dans notre exemple, il s’agira d’abandonner la moitié en propriété du patrimoine. Se crée alors une indivision entre l’enfant et le survivant, qui peut se voir réclamer une indemnité pour son occupation ou contraint de vendre le logement.
Il est alors possible dans le testament d’écarter cette disposition, l’enfant n’aura pas le choix que d’exécuter le testament et le conjoint pourra bien bénéficier de son usufruit, mais à charge par lui d’indemniser l’enfant, d’un montant qui peut ne pas être négligeable.

Dans notre exemple, la valeur du bien est de 300 000 euros et celle de l’usufruit légué de 50 % de la valeur du bien (barème fiscal selon l’âge du survivant), soit 150 000 euros. Il doit ensuite être réalisé un calcul « en assiette » en comparant la valeur en pleine propriété du bien légué à la quotité disponible (300 000 – 165 000 = 135 000) et en appliquant le taux d’usufruit en fonction de l’âge du survivant (135 000 x 50 % = 67 500 euros).

Ainsi, pour pouvoir hériter de son usufruit, le survivant devra verser à l’enfant, si celui-ci en fait la demande, une indemnité de 67 500 euros. Précisons que les enfants peuvent consentir à renoncer par anticipation à cette indemnisation. Également, une fois le montant de l’indemnité estimée, les conjoints pourraient la financer au moyen d’un contrat d’assurance-vie dont le bénéficiaire serait le survivant. Rappelons en effet que sauf excès, le capital versé au titre de ces contrats ne fait pas partie de la succession.

Et pour les réticents au mariage

Du point de vue fiscal, le conjoint marié et le partenaire de Pacs bénéficient d’une exonération totale des droits de succession. De son côté, le concubin est considéré comme non parent et devra verser, outre l’éventuelle indemnité aux enfants, les droits de mutation à titre gratuit au taux de 60 %.

Pour ceux qui ne veulent pas se marier, il est possible d’envisager une protection dès la constitution du patrimoine, lors de l’acquisition d’un bien.

Particulièrement, ils peuvent recourir à la société civile immobilière. Les conjoints fondateurs organiseront leur protection par l’insertion de clauses d’agrément restrictives, de gestion des pouvoirs, et la stipulation d’une réserve de jouissance exclusive et gratuite du logement familial à leur profit.
Il sera également opportun de coupler de bons statuts avec un démembrement croisé des parts sociales. Au décès du premier, le survivant disposera de la pleine propriété de la moitié de la société, et de l’usufruit de l’autre moitié. Ce ne sera qu’au décès du second que les enfants du premier profiteront du patrimoine. Ce démembrement étant réalisé via un échange et non un legs, les enfants ne pourront réclamer aucune indemnisation.

Enfin, mais c’est à la marge, il est possible de procéder à une acquisition en tontine : malgré un financement conjoint, le survivant sera réputé rétroactivement seul propriétaire du bien au décès du premier. La fiscalité au décès sera nulle pour les époux et les partenaires de Pacs.
Les concubins, quant à eux, pourront opter pour la fiscalité applicable en matière de vente, bien plus avantageuse que les 60 % en matière de succession. Mais en cas de séparation, le contrat initial n’est pas rompu, et il est impossible de demander le partage judiciaire. La mésentente peut ainsi entraîner un blocage total.

En résumé, et à défaut de solution miracle, il est indispensable de prendre le temps de poser les choses et d’anticiper !

Par Me Julie Retout, notaire.

Passez à l’acte le magazine des notaires – automne 2023

Les notaires de la Drôme, de l’Isère, des Hautes-Alpes vous offrent ce nouveau numéro de Passez à l’acte.

Télécharger ici – Magazine Passez à l’acte automne 2023

Vous y découvrirez des sujets très diversifiés.

Au sommaire

Immobilier ma maison est préemptée !

Lors de la vente d’un bien immobilier, la collectivité publique peut disposer d’un droit de priorité d’achat ; c’est le droit de préemption.

Couple – Mariage, pacs, concubinage : mon cœur balance

Aujourd’hui la situation de couple ne se limite plus au cadre du mariage. Prenant acte de cette diversification des formes de conjugalité, le Code civil consacre une place plus ou moins grande au statut du mariage, du Pacs et du concubinage.

Entrepreneur individuel, votre patrimoine est-il protégé ?

Exercer son activité en tant qu’entrepreneur individuel n’était pas sans risque dans le passé puisque les créanciers professionnels pouvaient saisir l’ensemble du patrimoine de l’entrepreneur en cas de dettes.

Transmettre son entreprise, comment alléger la facture

Le chef d’entreprise a tout intérêt à ne pas s’y prendre au dernier moment pour transmettre son entreprise. Cela lui
permettra notamment de réduire les coûts fiscaux.

Conseils en bref

Comment régler les frais d’obsèques ? Puis-je louer mon logement au loyer que je souhaite…?

Succession : Quasi-usufruit à vos calculettes

L’usufruitier a le droit de jouir d’un bien à charge de le conserver pour qu’il soit «restitué» au nu-propriétaire à l’extinction de l’usufruit. Tout le monde conçoit facilement l’usufruit portant sur un immeuble. L’usufruitier pourra en jouir en l’occupant mais aussi en percevoir les fruits (donc les loyers). Mais qu’en est-Il lorsqu’il s’agit d’une somme d’argent ?

Le mag “passez à l’acte” est disponible chez votre notaire et en téléchargement.
Bonne lecture

Pour contacter un notaire près de chez vous et avoir une consultation personnalisée, consulter l’annuaire des notaires Drôme Isère Hautes-Alpes

Newsletter tous les conseils authentiques des notaires

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Famille, immobilier, patrimoine, fiscalité, succession, entreprise,…Chaque mois, en vous abonnant à la newsletter « Passez à l’acte », bénéficiez des conseils des notaires, 100% authentiques !

Les bons conseils, les dernières actualités juridiques, les évènements, les podcasts, les vidéos…ne manquez rien de l’actualité notariale.

Pour quoi « passez à l’acte » ?

« Passez à l’acte » ! Ce n’est pas qu’une formule. C’est vous inviter à franchir la bonne porte pour tous les actes importants de votre vie. Achat immobilier, mariage, PACS, recomposition familiale, divorce, donation, création d’entreprise…

« Passez à l’acte » : c’est prendre la bonne décision. C’est accomplir un acte d’amour pour assurer l’avenir de vos proches. Protéger votre conjoint, aider vos enfants, transmettre votre patrimoine personnel ou professionnel. Anticiper le règlement de votre succession, préserver une personne vulnérable…

« Passez à l’acte » : c’est passer en revue toutes les hypothèses, leurs conséquences. C’est prendre en compte les conseils des notaires pour aboutir à un contrat juridique équilibré, personnalisé et sécurisant.

« Passez à l’acte » : c’est approuver et rendre incontestable, par votre signature et celle de votre notaire, un acte authentique. Dont vous avez la certitude qu’il s‘appliquera, vous protégera et perdurera.

Enfin, « Passez à l’acte » : c’est vous proposer de passer un bon moment à la lecture de notre newsletter. Et c’est vous encourager à passer chez votre notaire.

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