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Le mariage : Pour qui ? Pourquoi ? Comment ?

mariage

Mariage : qui peut se marier, comment fait-on pour se marier et quels sont les avantages et obligations du mariage ?

C’est bien connu «  l’amour rend aveugle », or quand on choisit entre pacs et mariage on devrait toujours garder à l’esprit que le nombre de séparation dans les couples a augmenté de 65% en vingt ans … Cela laisse à réfléchir non ?

Donc premier conseil,  pour bien préparer son entrée dans la vie affective, préparez votre sortie. Votre notaire ne vous le dira peut-être pas aussi directement, mais il n’en pense pas moins.

Tout le monde sait que si les concubins ignorent la loi, la loi les ignorent. Et bien, vivre sans règles juridiques ou presque, c’est comme rouler sans ceinture sur autoroute, ça ne viendrait plus à l’idée de personne ?

Ne faites pas l’économie d’un contrat d’union sur mesure qui vous ressemble.

Alors plutôt pacs ou mariage, comment choisir ?

Le mariage : un jeu d’enfant

228.000 mariages ont été célébrés en France en 2017, soit 20.000 mariages de moins qu’en 2010 et 70.000 de moins qu’en 2000 ! Cette diminution peut s’expliquer par le souhait des couples de vivre en concubinage ou de se pacser par souci de simplicité. Pourtant force est de constater qu’il est simple de se marier et que le mariage offre des avantages que ni le concubinage, ni le pacs n’offrent.

Pour se marier il suffit d’être majeur, de ne pas être déjà marié en France ou à l’étranger, de ne pas avoir de lien de parenté ou d’alliance avec le futur conjoint, et d’être apte à donner son consentement.

Si ces conditions sont réunies les futurs époux peuvent prendre attache avec la Mairie du lieu de résidence de l’un des époux ou des parents de l’un d’eux, afin d’arrêter la date du mariage.

Il conviendra avant cela de fournir un dossier comprenant les justificatifs d’identité des futurs époux et de chacun des témoins, les actes de naissance des futurs époux, ainsi que le justificatif de domicile de chaque futur époux.

Si les futurs époux ont régularisé un contrat de mariage, il conviendra de joindre à ce dossier, le certificat qui aura été remis par le notaire lors de la signature du contrat.

A titre informatif le mariage ne donne lieu à aucune facturation par la mairie.

Les obligations découlant du mariage

A compter du mariage, les époux disposent ensemble du logement familial et de ses meubles, et cela, quel que soit leur régime matrimonial. En conséquence un époux ne peut pas vendre le logement familial (même s’il en est seul propriétaire) sans le consentement de son conjoint.

Si les époux vivent dans un bien dont ils sont locataires, ils deviennent automatiquement co-titulaires du bail, même si celui-ci n’avait été signé que par l’un d’eux antérieurement au mariage.

Par ailleurs, à compter du mariage les époux constituent un seul et unique foyer fiscal et rédigent donc une seule déclaration de revenus.

En ce qui concerne les dépenses courantes, chacun des époux doit participer aux charges liées à l’entretien du ménage et à l’éducation des enfants. Les époux sont par ailleurs co-responsables sur leurs biens des dettes contractées à ce titre même si elles ont été contractées par un seul des époux (les charges sociales et les impôts impayés entrent dans cette catégorie).

Les protections découlant du mariage

Si le mariage crée des obligations, il crée également des protections importantes et ce à différents titres.

contrat de mariage

Pour les époux mariés sous un régime de communauté, les biens acquis pendant le mariage (hors biens reçus par héritage ou succession) sont communs et ce indépendamment du financement par l’un ou l’autre des époux. L’enrichissement des époux après le mariage et provenant de leur travail est donc partagés égalitairement entre eux, ce qui peut être une manière de protéger celui dont les revenus sont moindres.

Le mariage est également plus protecteur que le concubinage ou le pacs. En effet, il permet au conjoint survivant de bénéficier d’une pension de réversion, c’est-à-dire d’une partie des pensions de retraite dont le conjoint bénéficiait de son vivant.

Enfin le mariage protège le conjoint survivant en lui permettant de bénéficier d’une vocation successorale. En effet en fonction des situations familiales, le conjoint survivant pourra recevoir un quart du patrimoine ou la totalité de ce patrimoine en usufruit.

Par ailleurs, le recours à une donation entre époux ou à l’aménagement du régime matrimonial par un contrat de mariage pourra encore augmenter la protection successorale du conjoint survivant.

A l’inverse le concubinage et le pacs n’offrent aucune protection au survivant, sauf à rédiger un testament qui pourra avoir des conséquences fiscales problématiques notamment dans l’hypothèse du concubinage.

En conclusion, même si le mariage peut sembler un peu ringard, il convient toutefois de se renseigner sur les avantages qu’il offre pour pouvoir se faire un avis définitif.

Etienne NALLET, notaire

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Loger un enfant gratuitement

loger un enfant gratuitement

Loger un enfant majeur gratuitement, quoi de plus normal pour des parents quand ils en ont la possibilité ? Mais cet acte anodin tout à fait naturel en famille peut conduire à des conflits entre les héritiers lors du décès des parents.

Certains enfants majeurs bénéficient de logements gratuits qu’ils peuvent se voir rapporter à la succession de leurs parents.

Une situation de plus en plus fréquente… non sans conséquences :

Souvent l’enfant occupe le logement tout au long de ses études et une fois les études terminées, celui-ci reste dans les lieux. Autre exemple, un enfant célibataire cohabitant avec ses parents de longues années.

De plus, l’occupation gratuite sur une longue durée permet à l’enfant de bénéficier d’un avantage substantiel (économie de loyers). C’est la durée du prêt qui déterminera ou non l’existence d’une donation indirecte. En pratique, cela peut être aussi l’habitation aux côtés d’un parent à proximité d’une maison ou d’un appartement d’une résidence familiale.

Loger un enfant gratuitement : attention au moment de la succession !

Lorsque l’on a logé un enfant gratuitement, le problème de l’indemnisation des autres héritiers pourra se poser lors de la succession, ceci afin de rétablir l’égalité entre les différents enfants.

Les parents pourront prévoir sur leurs testaments que cet avantage ne pourra être contesté lors du décès.

Sauf disposition contraire, le Code civil assure l’égalité entre les héritiers et rétablit au moment de la succession cette égalité entre les enfants. Ainsi, au moment de la succession de ses parents, l’enfant qui a reçu un avantage devra indemniser ses cohéritiers à hauteur de l’avantage qu’il a reçu.

Une jurisprudence de la Cour de Cassation très établie :

La Cour de Cassation, plus haute juridiction de l’ordre judiciaire français, a reconnu qu’un logement gratuit devait être pris en compte dans la part du bénéficiaire d’une succession.

Dans une décision du 14 janvier 1997, la Cour de Cassation admet que l’occupation gratuite d’un logement appartenant à ses parents constitue pour l’enfant concerné une donation de fruits et de revenus soumise au rapport successoral.

Dans une autre décision du 8 novembre 2005, cette même Cour qualifie l’avantage tiré de la mise à disposition à titre gratuit d’un logement non plus de donation de fruits et revenus mais « d’avantage indirect », rapportable à la succession.

Et enfin dans plusieurs décisions du 18 janvier 2012, la Cour de Cassation nuance le caractère rapportable de l’avantage tiré de la mise à disposition gratuite d’un logement par les parents : l’avantage indirect ne peut être rapportable que s’il constitue une véritable donation. Or pour qu’il y ait donation, il faut qu’il y ait une intention libérale et il en revient aux héritiers d’en apporter la preuve.

Pour loger un enfant majeur gratuitement et éviter les situations conflictuelles futures, renseignez-vous auprès d’un notaire !

 

A lire également :

transmission de patrimoine à moindre frais

 

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Séparation de concubins : comment partager le bien acheté ensemble ?

Lors de la séparation de concubins, c’est l’heure des comptes. Que devient le bien acheté ensemble ? Qui l’a payé, qui rembourse le prêt et combien ? Comment racheter la part de son « ex » ?  Voyons comment se déroule le partage d’un bien indivis.

Mieux vaut prévoir l’impensable !

Au moment de l’achat du bien, les concubins ont déterminé ensemble les quotités d’acquisition, généralement calculées en fonction de leur participation respective et de leur apport personnel dans le financement du bien. Si l’un des concubins a contribué au-delà de ses droits indivis, il lui appartient de le prouver afin de demander une indemnité appelée créance. Par exemple, un concubin peut avoir payé seul les mensualités du prêt qui devaient être supportées par les deux propriétaires, ou des travaux d’amélioration. Un compte d’indivision devra alors être réalisé et inséré dans le partage.

Conseil – Il est donc important de déterminer dans l’acte d’achat les proportions d’acquisition qui reflètent la participation financière effective des concubins. Et ce, afin de limiter les litiges liés à des créances revendiquées par chacun. Le conseil du notaire est indispensable afin de sécuriser l’opération.

Quelle est la forme du partage : amiable ou judiciaire ?

Si les concubins s’entendent, le partage sera un partage amiable. Ce partage se fait obligatoirement par acte notarié s’il comprend des biens immobiliers.
A défaut d’accord, un des concubins peut saisir le juge aux affaires familiales. Il peut demander le partage judiciaire pour mettre fin à l’indivision. Si un des concubins souhaite racheter la part de son co-indivisaire, il devra régler le prix calculé en fonction des droits du vendeur. Ce prix sera minoré du solde restant dû sur le prêt et pris en charge par le vendeur.

Comment financer ?

Le rachat des parts indivises porte aussi le nom de licitation. Le prix pourra être réglé :

  • soit par la reprise de l’emprunt qui a été souscrit par les concubins lors de l’achat,
  • soit par l’obtention d’un nouveau crédit permettant de rembourser par anticipation le crédit initial.

Quel est le coût fiscal du partage ?

L’acte de partage supporte un droit d’enregistrement qui est fixé à 2,5%. Ce droit s’applique sur l’actif net partagé (valeur du bien – prêt). Bien souvent, le partage en nature ne sera pas possible ; le bien sera attribué à l’un des concubins à charge pour lui de verser une soulte à l’autre. Dans ce cas, la soulte supportera un droit d’enregistrement. La fiscalité pourra être allégée dans l’hypothèse où les concubins ont conclu un pacte civil de solidarité.

Séparation de concubins : comment racheter la maison ?

Exemple – Arthur et Judith ont acquis une maison pour un coût global de 200.000 € financé au moyen d’un emprunt de 150.000 € (qu’ils ont choisi de rembourser 50% chacun) et d’un apport personnel d’Arthur de 50.000 €.
A l’époque de l’achat, leurs droits de propriété avaient été calculés en fonction de leur financement respectif soit 62,5% pour Arthur et 37,5% pour Judith.
Arthur souhaite garder la maison. Au moment de leur séparation, le solde du prêt s’élève à 100.000 € et la valeur de la maison est de 300.000 €.
Le prix de vente de la part de Judith sera de 112.500 € (soit 300.000 x 37,5%) sur laquelle somme il conviendra de déduire sa part de passif de 50.000 € (solde du prêt 100.000 € : 2), soit un prix de vente de 62.500 € (112.500 – 50.000).
Arthur pourra régler le prix en versant une somme à Judith de 62.500 € + la reprise à son nom du prêt que Judith devait encore soit 50.000 €.

Stéphanie LEROUX, notaire

Consulter notre article : les effets insoupçonnés du concubinage

Couples non mariés, couples en danger ? Les effets insoupçonnés du concubinage…

Couples non mariés, danger ?!  Vous venez juste de vous installer avec votre ami ou vous vivez en concubinage depuis longtemps. Jusqu’à présent, tout va bien dans votre couple… Vous avez des projets communs… sauf celui de vous PACSER ou de vous marier ! C’est votre droit ! Mais un jour ou l’autre, les choses pourraient se gâter !

Le concubinage (ou union-libre) n’est pas encadré juridiquement et est source d’insécurité. Morceaux choisis.

Concubinage et bail d’habitation : « Désolés, vous n’êtes pas sur le bail. Vous devez partir ! »

Seuls les époux et les partenaires pacsés bénéficient d’une cotitularité du bail. Les simples concubins n’ont pas cet avantage. Veillez donc à être tous les deux sur le bail de votre habitation. Sinon, vous ne pourrez pas rester dans les lieux en cas de problème (séparation, décès…).

Concubinage et vie quotidienne : « Non, c’est à moi, je peux le prouver ! »

Vivre ensemble ne signifie pas tout partager ! Il y a des circonstances où il est prudent de conserver la preuve de son investissement. Si vous financez avec votre concubin un bien meuble (un véhicule, du mobilier, une œuvre…), seule la facture constituera la preuve de la propriété. Et cela sera certainement indispensable en cas de séparation.

Concubinage et paternité : « Mais je vous jure, c’était lui le père ! »

La présomption de paternité n’existe qu’entre époux. Si vous êtes l’heureux papa d’un enfant à naître, pensez à le reconnaitre avant la naissance. A défaut, si vous décédez prématurément, votre enfant n’héritera pas de votre patrimoine. Ou alors, il faudra entamer une démarche judiciaire de recherche en paternité.

Concubinage et règlement de comptes ! « Le compte…n’est pas bon ! »

Vous vivez chez votre amie, propriétaire du logement. Vous participez au remboursement de son crédit en lui versant une somme d’argent, ou vous financez les travaux de la salle de bains. A la revente ou lors de la séparation, c’est l’heure des comptes ! Vous souhaitez récupérer votre mise. Voire plus, l’appartement ayant pris de la valeur ! Peine perdue ! Au mieux le juge vous permettra-t-il peut-être de récupérer une partie des sommes versées.

Concubinage et achat immobilier : « Je rembourse le prêt et tu paies les courses. On est quitte ? »

Vous contractez un emprunt pour acheter votre premier appartement, à concurrence de moitié chacun. L’un de vous gagnant moins bien sa vie, vous vous accordez pour que le plus modeste des deux ne paie que le prêt, l’autre assumant toutes les autres dépenses (nourriture, habillement, loisirs etc…). Vous vous séparez et les rapports financiers au sein du couple se tendent. Celui qui a payé seul le prêt du logement de la famille en demande le remboursement à l’autre, au motif qu’ils avaient acquis le bien moitié chacun et que l’autre devait donc régler sa quote-part de crédit !

Sachez que la loi est muette dans ce genre de situation et qu’en cas de conflit, il faut s’adresser au tribunal. Dans notre exemple, les juges ont tranché : il n‘y a pas droit au remboursement, car la prise en charge par un seul du prêt constitue une contribution aux dépenses de la vie courante. Ouf !

Pour éviter ce genre de conflits, mieux vaut prévoir une convention d’indivision dans un acte notarié.

Consultez notre article : séparation de concubins et partage du bien acheté ensemble.

Concubinage et belle-famille : « Quoi ?! C’est ma belle-mère qui hérite ! »

Vous vivez en concubinage notoire depuis 15 ans. Vous pensez qu’en cas de décès vous pourrez bénéficier au mieux du patrimoine commun et au minimum d’un droit au logement. Détrompez-vous ! Les concubins ne sont pas héritiers. Ils ne bénéficient pas non plus d’un droit à rester dans les lieux. Vous pourriez même vous trouver en indivision avec votre belle-mère ! Des précautions doivent être prises si vous achetez ensemble.

Concubinage et succession : « 60% de taxes ! C’est injuste. Nous vivions ensemble depuis si longtemps ! »

Au moment de la succession, vous êtes considérés comme  d’illustres « inconnus » ; de sorte qu’en cas de décès vous n’hériterez pas de votre concubin ! Et si vous aviez l’idée de vous « protéger » par un testament, le bénéficiaire devrait payer 60 % de droits de succession, pour pouvoir recueillir les biens légués !

Concubinage : mauvais présage…!

Il est singulier d’entendre les concubins s’émouvoir trop tard de ne pas bénéficier d’une égalité de traitement avec ceux qui au contraire ont choisi d’encadrer juridiquement les conditions de leur union, soit par le contrat (PACS), soit par l’institution (Mariage)  Pourtant le droit ne protège que celui qui accepte de se soumettre à sa règle. Or ce refus rarement délibéré et souvent  inconscient, motivé par un sentiment de liberté, est malheureusement source de tous les dangers !

Peut-être qu’un petit bilan avec un notaire ne serait pas inutile !

 Thomas PLOTTIN, Aurélie BOUVIER, notaires

 

 

 

Tout savoir sur le mariage

tout savoir sur le mariage

Vous êtes mariés, vous envisagez de vous marier, ou peut être de vous remarier ? Quelle bonne nouvelle ! Mais attention, même si le mariage est avant tout la concrétisation d’une union et permet de faire une fête inoubliable, le mariage est aussi et surtout un engagement pour les futurs mariés 🙂 Alors, si vous voulez connaître à la fois les avantages mais également les obligations du mariage, c’est le moment de lire notre article « Le mariage : Pour qui ? Pourquoi ? Comment ?« . 

mariage

Si vous êtes de ceux qui connaissent bien le mariage car c’est votre 2ème, 3ème ou 4ème mariage (!), nous vous invitons dans ce cas à consulter notre article sur le remariage « C’est décidé, je me REmarie !« . Cet article vous apportera de précieux conseils, surtout si vous avez des enfants de votre premier, deuxième et/ou troisième  mariage 😁. D’ailleurs, si vous êtes dans le cas d’une famille recomposée, consultez notre article  » La protection du couple et des enfants dans une famille recomposée« , il vous sera très utile.

Tout savoir sur le mariage : tout prévoir (ou presque) grâce aux contrats de mariage

Maintenant que vous êtes certains de vouloir vous marier, il ne faut pas oublier que chacun arrive dans le mariage avec son vécu, sa famille… et ses biens ! Il est donc important, avant de s’engager, d’ouvrir le dialogue avec son futur conjoint sur la gestion de ses biens respectifs (les biens que chacun possède avant le mariage et les biens qui seront acquis pendant le mariage) : souhaitez-vous mettre en commun tous les biens acquis pendant le mariage ? Souhaitez-vous que chacun reste « propriétaire » de ses biens ? C’est certain, le meilleur moyen pour tout prévoir est de conclure un contrat de mariage chez votre notaire. Les contrats de mariage sont classés en 2 grandes catégories de régimes matrimoniaux : les régimes matrimoniaux communautaires et le régimes matrimoniaux séparatistes. 

Les régimes communautaires :

Les régimes séparatistes :

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Pour découvrir de quoi il est question, notre article « Contrat de mariage : avant le mariage, passez à l’acte ! » vous détaillera ce qu’est un contrat de mariage et pourquoi il est indispensable. 

Pour faire votre choix et aller un peu plus loin, ces articles vous aideront à y voir plus clair dans les différents contrats de mariage à votre disposition :

Faire un contrat de mariage : mode d’emploi (video)

Se marier avec un contrat de mariage (video)

Mariage avec ou sans contrat ? (video)

Le choix du contrat de mariage : à chacun son choix ! (les différents contrats de mariage)

Mariage avec ou sans contrat : tout savoir sur les régimes matrimoniaux (Audio)

Sachez également que si vous êtes déjà mariés et que vous avez conclu un contrat de mariage, celui-ci peut être aménagé par votre notaire (à lire : « Couples mariés, vous pouvez aménager votre régime matrimonial ! »). Il vous est même possible de changer de contrat de mariage si vous le souhaitez. Les raisons pour changer de contrat de mariage peuvent être nombreuses (pour protéger son couple des créanciers, pour protéger son conjoint en cas de décès ou pour optimiser la fiscalité en cas de transmission par exemple) ; alors si le changement de contrat de mariage vous intéresse, découvrez sans attendre notre article  « Changement de régime matrimonial« .

 

Tout savoir sur le mariage : mariage et argent… on en parle ?

Le mariage est souvent synonyme de projets et notamment de projet d’achat immobilier. L’achat immobilier est un moment clé dans la vie du couple et il vaut mieux être bien informé en amont des choix qui s’offrent à vous. En effet, selon le contrat de mariage pour lequel vous optez, les conséquences seront bien différentes en cas de séparation ou de décès. A lire  : « Acheter à deux : ayez les bons réflexes » et son complément vidéo « quelles précautions pour un achat à deux« .

Notez que l’utilisation de fonds personnels au profit de la communauté ou de fonds communs au profit du patrimoine propre peut donner lieu à une récompense > « La récompense entre époux« .

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Tout savoir sur le mariage : le moment où la vie à deux s’achève… la succession

Quand il n’en reste plus qu’un tout est plus compliqué. Alors, pour alléger le fardeau du conjoint survivant, il convient de prendre un maximum de précautions avant que cela n’arrive. Pour être bien informé et prendre les meilleures dispositions, découvrez nos articles sur la protection du conjoint survivant, la donation entre époux et la pension de réversion.

Conjoint survivant : sommes-nous bien protégés quand l’un de nous ne sera plus là ?

Succession : La donation entre époux

La pension de réversion : Pension de réversion, qui peut en bénéficier ?

Vous voilà prêt pour le grand saut ! Informez-vous et demandez conseil à votre notaire. En fonction de votre situation et de vos attentes il saura vous aiguiller vers les meilleures solutions. Le notaire vous accompagne pour tous les moments importants de votre vie, il sera votre meilleur conseiller !

Tout savoir sur le PACS

le pacs : tout savoir

Vous êtes en couple et vous souhaitez officialiser votre union avec un PACS ? Mais qu’est ce que le PACS ? Le pacte civil de solidarité (Pacs) est un contrat alors, à quoi vous engage t-il et quelles sont les conséquences de cet engagement ? Voilà beaucoup de questions auxquelles il vaut mieux répondre avant de sauter le pas 🙂

Tout d’abord, pour vous aider dans votre réflexion si vous n’êtes pas certain(e) de faire le bon choix (de contrat, pas de partenaire !), nous vous invitons à découvrir notre article intitulé « Mariage, PACS, union-libre : quelle forme d’union choisir ? ». Celui-ci vous permettra déjà de vous conforter dans votre choix pour le PACS. En complément, vous pourrez visionner  l’émission enregistrée par les notaires Isère-Drôme-Hautes-Alpes pour France 3 sur les différents types d’union : Mariage, PACS, concubinage : les différents types d’union (vidéo)

bandeau on a oublié de se pacser

Si nous excluons les différences d’ordre formel, la comparaison des différents types d’union se fait essentiellement sur l’imposition des revenus, la taxation des donations et la taxation de la succession. En substance, nous pouvons récapituler la différence entre les 3 types d’union de cette façon :

comparaison mariage, pacs, concubinage À noter : Donation : mariage /pacs – l’abattement temporaire de 100 000 € a pris fin au 31/12/2019.

Le pacte civil de solidarité permet donc de bénéficier d’une imposition commune et des mêmes abattements pour la donation que le mariage, et vous aurez le choix entre 2 régimes. En revanche, il faudra être très vigilant sur la succession et rédiger impérativement un testament chez son notaire si vous souhaitez éviter les mauvaises surprises.

Se pacser en étant bien conseillé

C’est certain, le PACS offre un cadre juridique protecteur aux partenaires (contrairement au concubinage), il est toutefois moins « complet » qu’un mariage. Il est donc important de bien étudier chaque point de votre situation et de vos besoins afin de choisir le contrat qui vous conviendra le mieux. Pour cela, consultez votre notaire qui saura vous aider à prendre les dispositions les plus adaptées, à vous et votre partenaire.

> PACS et notaire : le rôle du notaire dans l’élaboration de votre PACS 

> PACS : choix à faire et erreurs à ne pas commettre  

Votre notaire se chargera de l’intégralité des formalités et rédigera votre convention de PACS en vous conseillant sur le régime de PACS correspondant à votre situation et vos attentes (régime de la séparation de biens ou régime de l’indivision) . Sachez également que votre notaire conservera votre convention de PACS pendant au moins 75 ans, un avantage certain car en cas de perte vous pourrez toujours compter sur votre notaire pour vous fournir les documents 🙂

Pour en savoir plus sur le coût du pacte civil de solidarité avec un notaire >>https://passezalacte.com/pacs-et-notaire/

Le PACS : avantages et limites

PACS infographieSe pacser engendre des obligations telles que :

  • la vie commune
  • l’assistance réciproque
  • l’aide matérielle réciproque
  • la solidarité entre partenaires pour les dettes contractées par l’un pour les besoins de la vie courante (sauf la preuve apportée d’une dépense manifestement excessive).

Au delà des obligations conférées par le PACS, celui-ci présente un certain nombre d’avantages sur le plan social (les partenaires bénéficient par exemple de 4 jours de congé lors de la conclusion de leur PACS), successoral et fiscal (comme un imposition commune). Nous vous détaillons l’ensemble de ces avantages mais aussi les limites du pacte civil de solidarité dans notre article intituté « Le PACS (pacte civil de solidarité): avantages et limites du PACS ». Vous y découvrirez également qu’il ne protège pas automatiquement le partenaire survivant en cas de décès. Dans l’article « Se PACSER, est-ce toujours un avantage ? » vous découvrirez que le pacte civil de solidarité ne présente pas que des avantages.

Le pacte civil de solidarité et les dépenses du couple

Le principe concernant les dépenses du couple prévoit que chacun reste seul tenu des dettes personnelles nées avant ou pendant le pacte, et ce quel que soit le régime choisi. Cependant, certains cas font exception et il existe même des exceptions à l’exception ! Explications : PACS et dépenses du couple… Qui paye quoi ?

 

En cas de rupture ? On se dépacse 🙂

Le pacte civile de solidarité bénéficiant d’un formalisme simple peut être rompu très facilement. En effet, le PACS peut être résilié à tout moment sur décision commune des partenaires : ils devront remettre à la mairie ou au notaire une déclaration conjointe de dissolution du pacte civil de solidarité. Pour en savoir plus : Comment rompre un PACS : Qui, quand, comment ? 

Si la rupture « formelle » est simple, il n’en est pas forcément de même pour le partage des biens qui peut être source de conflit. En fonction du régime de pacte civil de solidarité choisi (la séparation de biens ou le régime de l’indivision des biens), le partage sera différent. En cas de litige entre les partenaires, c’est le Tribunal de Grande Instance qui sera compétent : le juge statuera sur le partage des biens et l’éventuel dédommagement de l’un des partenaires. pour en savoir plus : La rupture du PACS… Et après ? 

 

PACS et succession

Attention, contrairement au mariage, les partenaires d’un pacte civil de solidarité ne bénéficient pas de la pension de réversion. Pour en savoir plus : « PACS et pension de réversion, ce qu’il faut savoir ». Notez également qu’en cas de pacte civil de solidarité il sera important de prévoir un testament entre les partenaires : « Aïe ! Nous avons oublié de nous pacser ! ».

A lire également :

>  PACS, filiation, adoption, autorité parentale… Comment ça marche ?
> PACS et bail d’habitation

La vente des biens du mineur

la vente des biens du mineur

Lorsqu’un mineur est propriétaire d’un bien immobilier, il arrive parfois qu’il soit nécessaire de le vendre, soit que celui-ci ne présen­te aucun intérêt pour le mineur ou encore que les frais d’entretien ou de gestion ne lui coûtent plus que le bien ne lui rapporte.

Il se pose alors la question de la procédure à suivre pour parvenir à cette vente

Vente des biens du mineur, la nécessité d’un accord judiciaire

Le mineur est par nature un ”incapable”. Au sens juridique cela veut dire qu’il ne peut accomplir seul les actes de la vie juridique. Il ne peut valablement vendre seul. 

Cependant il le peut par l’intermédiaire de son représentant ou de ses représentants qui ne sont autres que ses parents : les admini­strateurs légaux.

Néanmoins certains actes sont d’une tel­le importance et comme ils comportent le risque d’affecter ou de compromettre le pa­trimoine du mineur, les représentants légaux du mineur ne pourront les effectuer seuls. 

Ils devront préalablement être autorisés à signer ces actes pour le compte du mineur. La vente d’un bien immobilier du mineur fait partie de ces actes que les administrateurs légaux ne peuvent passer seuls.

Cet accord prend la forme d’une ordonnan­ce sur requête : c’est-à-dire que le juge des tutelles, saisi de la demande des parents (la requête) va rendre une autorisation (l’ordon­nance) leur permettant de vendre le bien du mineur pour son compte.

A lire également : La donation temporaire d’usufruit pour aider financièrement ses enfants

Vente des biens du mineur, les démarches 

En règle générale, les deux parents seront d’accord tous les deux pour procéder à la vente du bien de leur enfant. Ils signeront donc tous deux la requête qui sera soumise au juge des tutelles, lequel dans l’immen­se majorité des cas ne s’interrogera pas sur l’efficience de l’acte au regard de l’intérêt de l’enfant, les deux parents étant d’accord. Il ne vérifiera alors que la valeur du bien au regard du prix de vente et, alors même que les textes ne l’exigent plus, il demandera aux parents de lui soumettre deux évaluations lui permettant de vérifier que le bien n’est pas vendu à vil prix et que l’intérêt de l’enfant est protégé.

A lire également : loger un enfant gratuitement

En cas de désaccord des parents

En cas de désaccord des parents, celui des deux qui désire que le bien soit vendu devra donc aux termes de sa requête viser l’article 387 du Code civil qui prévoit qu’en cas de désaccord entre les administrateurs, le juge des tutelles est saisi aux fins d’autorisation de l’acte. Il faudra enfin que cette requête soit no­tifiée au parent qui était opposé à la vente car cette ordonnance est susceptible de recours.

Nicolas BLANCHON, notaire

La rupture du PACS… Et après ?

rupture de pacs et après

Le PACS est légalement soumis au régime de la séparation des biens. Les partenaires ont cependant le droit d’en stipuler autrement dans la convention du PACS et de le soumettre au régime de l’indivision. En cas de rupture, la loi ne prévoit aucune règle concernant le partage des biens entre les partenaires. Ce partage doit donc se faire à l’amiable.

Rupture du PACS… Si le PACS est soumis au régime de la séparation des biens

Chaque partenaire peut récupérer ses biens propres. 

Attention ! Si un partenaire a fourni des sommes à l’autre pour améliorer un bien personnel de celui-ci, il peut en demander le remboursement à la dissolution du PACS.

Si le PACS est soumis au régime de l’indivision des biens

Les biens acquis en indivision au cours du PACS appartiennent aux deux partenaires à parts égales. Ainsi, au moment du partage des biens après la dissolution du PACS, les partenaires se partageront entre eux les biens dans les mêmes proportions.

PACS, avantages et limites

Quel que soit le régime du PACS

À la dissolution du PACS, les partenaires doivent régler les dettes et créances contractées au cours du PACS. Si un des partenaires n’a pas contribué aux charges du ménage à hauteur de ce qui avait été convenu, il est redevable envers l’autre partenaire à la fin du PACS. 

Attention ! Les partenaires devront remboursés les dettes contractées durant la vie commune à la fin du PACS, sauf si certaines n’ont été contractées que par un des partenaires.

A lire également : PACS, impôts et fiscalité

Rupture du PACS… En cas de litige entre les partenaires

Ils ont la possibilité de saisir le juge des affaires familiales auprès du Tribunal judiciaire. 

Le juge statuera sur le partage de biens et éventuellement sur le dédommagement d’un partenaire lié à un préjudice découlant de la rupture du PACS. 

En ce qui concerne les éventuels enfants dans le cadre d’un PACS, les questions seront traitées en fonction du lien de filiation et indépendamment du PACS.

Moréna PAGET, notaire

 

PACS et dépenses du couple… Qui paye quoi ?

pacs et dépenses du couple

Dans la vie de tous les jours, les tentations ne manquent pas. Acheter une nouvelle télé, une nouvelle voiture, la financer et bien d’autres cas. Il fallait s’y attendre, se pacser a une incidence sur le traitement juridique de ces dépenses, qu’elles soient personnelles ou pour les besoins de la vie courante.

PACS, avantages et limites

PACS et dépenses du couple : les dettes personnelles, qui doit payer ?

Le principe : Le Code civil (article 515-5) prévoit un principe général : chacun reste seul tenu des dettes personnelles nées avant ou pendant le pacte, et ce quel que soit le régime choisi, c’est-à-dire entre la séparation de biens et le régime de l’indivision. Ainsi, à l’égard des créanciers, seul le partenaire qui s’est engagé est tenu et seul lui peut être mis en cause par le créancier.

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PACS et dépenses de la vie commune, qui doit payer ?

L’exception : Les partenaires sont tenus solidairement à l’égard des tiers des dettes contractées par l’un d’eux pour les besoins de la vie courante (article 515-4 du Code civil). Dans ce cas, les deux partenaires peuvent être mis en cause par le créancier afin de percevoir son dû.

Ces dépenses peuvent correspondre au loyer de l’habitation principale par exemple.

L’exception à l’exception : Un certain nombre de dépenses, pourtant contractées pour les besoins de la vie courante, n’engendrent pas de solidarité entre les partenaires. Il en est ainsi :

– des dépenses manifestement excessives au regard du patrimoine des partenaires.

– pour les achats à tempérament (par exemple un crédit à la consommation) et pour les emprunts à moins que ces derniers ne portent sur des sommes modestes nécessaires aux besoins de la vie courante et que le montant cumulé de ces sommes, en cas de pluralité d’emprunts, ne soit pas manifestement excessif eu égard au train de vie du ménage, le tout sauf s’ils n’ont été conclus du consentement des deux partenaires

Dans tous les cas, l’excès est apprécié par le juge.

Alexandre BAVOUX, notaire

PACS et notaire

Comment rompre un PACS : Qui, quand, comment ?

rupture de pacs

Il existe de nombreuses situations possibles de rupture de PACS. Pour être bien informé, nous vous présentons ci-après, en détail, les spécificités de chacune d’entre-elles pour être en mesure de prendre les bonnes décisions.

Rompre un PACS : seul ou à deux ?

La rupture du PACS peut être demandée par un seul des partenaires (rupture dite « unilatérale ») ou par les deux partenaires (rupture dite « à l’amiable »).

La rupture du PACS à l’amiable 

Le PACS peut être résilié à tout moment sur décision commune des partenaires par une déclaration conjointe de dissolution du PACS. Cette déclaration est à déposer à la mairie ou chez le notaire ayant enregistré le PACS.

Procédure : Les deux partenaires devront remettre à la mairie ou au notaire une déclaration conjointe de dissolution du PACS.

Cette déclaration peut être envoyée par lettre recommandée avec accusé de réception à la mairie ou chez le notaire ayant procédé à l’enregistrement du PACS. La lettre devra alors de plus contenir une photocopie d’une pièce d’identité valide de chaque partenaire. 

L’officier d’état civil ou le notaire, après vérification de la déclaration conjointe de dissolution du PACS, enregistre la dissolution et fait procéder aux formalités de publicité. Un récépissé d’enregistrement sera enfin envoyé aux partenaires.

Effet de la dissolution du PACS sur demande conjointe des partenaires : la dissolution prend effet pour les partenaires à la date de son enregistrement à la mairie ou chez le notaire.

La rupture du PACS unilatérale

Le partenaire qui souhaite rompre le PACS unilatéralement n’a pas besoin de fournir de raisons pour y procéder. L’autre partenaire se doit d’accepter cette décision.

Procédure : La signification de la volonté de dissolution du PACS est faite par acte d’huissier de justice. L’huissier remet également une copie de la signification à la mairie ou au notaire ayant procédé à l’enregistrement du PACS.

Attention ! La rupture est enregistrée 3 mois après signification par acte de l’huissier de justice au partenaire.

Le partenaire du PACS délaissé peut demander réparation si la rupture peut être qualifiée de rupture abusive c’est-à-dire si la rupture été brutale ou soudaine.

Exemple : Le fait de mettre son partenaire à la porte avec l’ensemble de ses affaires du jour au lendemain, sans prévenir à l’avance, peut être considérée comme étant une rupture abusive par les tribunaux (Cour d’Appel de PARIS – 21 février 2013).

Attention ! La faute dans la rupture ne remet pas en cause la dissolution du PACS. Le PACS reste dissout mais le partenaire délaissé aura droit à un dédommagement.

La rupture de PACS : PACS et mariage ?

En cas de mariage, la dissolution est automatique. Il n’y a pas de démarche à effectuer. L’officier d’état civil de la mairie ou le notaire enregistre la dissolution du Pacs.

L’officier de l’état civil appose, en marge de l’acte de naissance de chaque partenaire, la mention de la dissolution du Pacs.

Bon à savoir ! En cas de mariage, la dissolution du PACS est opposable aux tiers dès le jour du mariage.

Rompre un PACS en cas de décès.

En cas de décès, la dissolution prend effet à la date du décès du partenaire.

Attention ! le partenaire pacsé n’est pas héritier, sauf si un testament est fait en sa faveur.

L’officier d’état civil ou le notaire enregistre la dissolution du PACS. L’officier de l’état civil appose, en marge de l’acte de naissance de chaque partenaire, la mention de la dissolution du Pacs.

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Rompre un PACS si le partenaire est sous tutelle.

Si l’un des partenaires est placé sous tutelle ultérieurement à l’enregistrement du PACS, son tuteur ou le juge des tutelles peut décider de dissoudre le PACS.

Moréna PAGET, notaire